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LES BEST-SELLERS

 A propos des best-sellers... à  lire aux Bahamas (!!!)
(Pour mémoire aux anciens de Nousvelles.com, à glisser dans la rubrique "Barakobahamas")

PS D'ailleurs, je n'ai toujours pas de barakobahamas, n'ayant vendu aucun de mes best-writers !
Best-sellers obligent et donnent leurs lettres de noblesse à l'auteur abasourdi devant tout ce tintouin; On s'arrache l'oeuvre, on clame haut et fort l'avoir lue, on fait partie des initiés, ceux qui connaissent enfin la vérité, cette légende biblique tirée par tous les cheveux de Marie-Madeleine...
J'avoue ne pas m'attarder sur ces "best-money" car je pourrais succomber au virus Levymusso, redoutable prédateur dont la piqure de rappel chaque année déclenche une offensive générale que les marchands du temple entretiennent à coup de matraquage !
Restent le bouche-à-oreilles. le tam-tam (j'ai laissé le mien quelquepart), l'esperanto, le morse, la méthode sténo Duployé, ainsi que la preuve par 9, pie =3.14 (on ne nous l'a pas augmenté (!), le théorème d'Archimède, sauf que nos petits livres restent au fond, et le credo de tout éditeur consistant à vous assurer que votre prose va faire un tabac, alors que partout il est interdit de fumer même quand il est interdit d'interdire (vieux slogan des soixante-huitards attardés vivant en communauté en Ardèche ou ailleurs, prônant le mode artisanal sans trayeuse pour les biquettes à fromage... ).

Pas la peine d'en faire tout un fromage de chèvre, car personne n'entendra jamais parler de nos "oeuvres" hormis par erreur, confusion ou glissement de la plaque tectonique au moment du défilé du 14 Juillet, en plein milieu des champs Elysées. La tribune d'honneur a manqué de glisser jusqu'à Deauville où un déjeuner de poissons au mercure et huitres au fuel avait été préparé en hâte dans les moindres écailles. Mes mains volent sur le clavier exhibant un vernis bleu blanc rouge écaillé ... Non ce n'est pas la classe, mais ne se dissolvent que les chaleurs estivales au profit de l'eau céleste et du vent porteur de graines, celles de l'espoir et de la persévérance. Sur ces deux derniers mots encourageants mais je le crains stériles, je vous souhaite une bonne fête nationale - avec ou sans défilé, en harmonie avec votre humeur du jour et en faisant des voeux pour tous et en particulier pour Modou et Lester, mes amis des Bahamas- un été caniculaire, des lectures plaisir et d'autres plus austères, des lectures de toute sorte, en somme des lectures bien choisies...
Je me sauve, mon vol pour les Bahamas n'attend pas !

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LE PAYS DE THELLE

Les vertes collines demeurent souvenir Fécondes et riches de coutumes fières Maintes branches fleuries, entêtant élixir, Ornent certains chemins aux talus de bruyères Les sentiers en sous-bois inclinant au soupir Offrent au promeneur des virées buissonnières Dans les petits jardins frémissant au zéphyr Les amours éclosent, fleurs aux boutonnières Les lacets des coteaux avivent le désir A Gaïa de s’unir sans regret ni œillères Jusqu’à la fin des temps nimbés de plaisir Ces folles errances par l’intime loisir Enrichissent l’âme perdue en ses prières Belle plénitude d’un serment sans faillir

HYPNOSE

Prix Paul Verlaine Juin 2011 Dort mon jardin secret, la mémoire encor vive,    Un souffle me conduit, je remonte le temps, Lors de mes jeunes ans, en saison de printemps, Je flâne près de l’eau, en restant sur la rive, Un orage survient, je me sens si craintive, Mon cœur se fait tambour, chamade en contretemps, Je chute dans le lac, étrange passe-temps, Un quidam maussade déambule en coursive. Je me noie en ces eaux, fatales inerties, L’image du bonheur s’imprime en facéties, Frôlement du néant troublé par maints appels, Sauveur de nulle part, ange tant bienvenu, L’homme s’en est allé, demeurant inconnu, Parfois certaines nuits, je rêve aux archipels. Anne STIEN    

Présentation recueil REVES D'AILLEURS

Dans ce recueil, l’auteure, Anne Stien, aborde tous les thèmes. L’amour, la passion, la haine, la violence mais aussi la vie en ce qu’elle a de plus précieux, loin des artifices et des bassesses. Tout est dit quand s’expriment l’émotion, la tendresse, l’émerveillement devant la splendeur de la nature, son éphémère beauté, tout au long des saisons.  Ainsi, s’agissant d’un poème intitulé « Le pays de Thelle », on peut lire : « Les sentiers en sous-bois inclinant aux soupirs Offrent aux promeneurs des  virées buissonnières. Dans les petits jardins frémissant au zéphyr, Les amours éclosent, fleurs aux boutonnières ». Quelques textes poétiques viennent clore ce recueil paru aux Editions Langlois Cécile sous le numéro ISBN 979-10-93510-04-0 au prix de 13 €.  http://www.editionslangloiscecile.fr