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Les vacances de Mme HULOT

       


Les fumeurs de pipe sont au paradis avec sans doute les fumeurs de Havane !!! Mon oncle, Jacques Tati et Gainsbarre eux ne font pas leurs bagages. Ils vivent des jours meilleurs au quotidien et se soucient comme d'une guigne de ce qu'ils vont lire sur le prochain nuage. Mais je suis sur terre, non terre à terre, un peu la tête ailleurs ! C'est pour cela que je fais une liste pour ne rien oublier. Et notamment mes livres à lire et à relire.

Dans ma valise vont s'empiler mon dernier recujeil, (nouvelles)" Les faux semblants" sorti  en Juin 2012, commande sur le site http://editionsplumesdocris.fr.  Egalement le recueil "Cendres" aux Editions les 2 encres (http://les2encres.net) et l'incontournable recueil poétique "Altitude" (http://www.edilivre.com).

Pour varier, j'emporte le roman de Stéphanie Hochet, "Les Ephémérides"' dont j'ai fait la connaissance au cours d'une soirée rencontre très sympathique où des lectures agrémentèrent ces instants. A ce propos, une anecdote : j'avais préparé un extrait à lire et voilà que mon voisin de table (nous dînions aux chandelles) m'a soufflé mon texte ! Rapidement je fis un autre choix sans avoir lu le texte en entier ! Stupeur et tremblement lorsque mes yeux éberlués déchiffrèrent un passage plutôt "hot" et ma voix s'étrangla dans un fou-rire convulsif ! Comment allais-je pouvoir survivre à ce moment scabreux ? Tout d'abord reprenant le contrôle de moi-même, j'invoquai la pénombre qui rendait ma lecture difficile. Un bras secourable approcha un chandelier ce qui rendit l'atmosphère encore plus intime, projetant autour de moi des ombres fantasmagoriques. Je sentis que je ne pouvais me dérober plus longtemps et lorsque d'une voix forte, je lus avec l'intonation juste, les difficultés d'une femme qui ne voyait dans l'amour physique que la procréation dont elle rêvait et ceci en termes imagés, je sentis mes joues devenir cramoisies, d'autant plus qu'à la fin de ma lecture héroïque (j'imaginai Gary Cooper soulevant son Stetson pour saluer mon courage), il fallait que je pose une question en rapport avec ma lecture ... J'hésitai quelques instants pour finir par murmurer l'inconcevable, le pire qu'on puisse dire, la chose la plus terrible en soi, l'indiscrétion caractérisée, enfin le mot honni, la question que j'aurais voulu ne jamais poser, à savoir : "Nathalie, ce passage vous a été inspiré par une histoire personnelle ou bien est-ce votre imagination débordante qui vous a soufflé ces mots ?" Un silence pesant rendit l'ambiance opaque et lourde. Soudain un éclat de rire, puis deux et bientôt chaque invité fut pris d'une certaine hilarité y compris l'auteur qui s'en sortit par une pirouette : "Anne, j'avoue m'être documentée sur le sujet". Je bafouillais en riant à mon tour de ma mésaventure littéraire ! Cela me conforta dans l'idée que jamais plus je me lancerai sur un texte sans l'avoir lu et relu et sans avoir préparé ma question dépourvue de toute ambiguïté. L'auteur écrit remarquablement bien, ses mots sont justes, simples et ardents. Le thème est d'actualité semble-t-il ! Une menace dont on ignore la nature pèse sur l'Angleterre et laisse trois mois de répit aux personnages pour vivre pleinement cette période funeste. Je vous le recommande ! Ma valise sera bien remplie si j'ajoute mes mots croisés, mon livre de rimes, mes synonymes, mes citations, mon disque dur, et mon smartphone. Ah si j'oubliais ! Le fameux chapeau de mon oncle, couvre-chef légendaire s'il en fut, qui ne me quitte guère !

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LE PAYS DE THELLE

Les vertes collines demeurent souvenir Fécondes et riches de coutumes fières Maintes branches fleuries, entêtant élixir, Ornent certains chemins aux talus de bruyères Les sentiers en sous-bois inclinant au soupir Offrent au promeneur des virées buissonnières Dans les petits jardins frémissant au zéphyr Les amours éclosent, fleurs aux boutonnières Les lacets des coteaux avivent le désir A Gaïa de s’unir sans regret ni œillères Jusqu’à la fin des temps nimbés de plaisir Ces folles errances par l’intime loisir Enrichissent l’âme perdue en ses prières Belle plénitude d’un serment sans faillir

HYPNOSE

Prix Paul Verlaine Juin 2011 Dort mon jardin secret, la mémoire encor vive,    Un souffle me conduit, je remonte le temps, Lors de mes jeunes ans, en saison de printemps, Je flâne près de l’eau, en restant sur la rive, Un orage survient, je me sens si craintive, Mon cœur se fait tambour, chamade en contretemps, Je chute dans le lac, étrange passe-temps, Un quidam maussade déambule en coursive. Je me noie en ces eaux, fatales inerties, L’image du bonheur s’imprime en facéties, Frôlement du néant troublé par maints appels, Sauveur de nulle part, ange tant bienvenu, L’homme s’en est allé, demeurant inconnu, Parfois certaines nuits, je rêve aux archipels. Anne STIEN    

Présentation recueil REVES D'AILLEURS

Dans ce recueil, l’auteure, Anne Stien, aborde tous les thèmes. L’amour, la passion, la haine, la violence mais aussi la vie en ce qu’elle a de plus précieux, loin des artifices et des bassesses. Tout est dit quand s’expriment l’émotion, la tendresse, l’émerveillement devant la splendeur de la nature, son éphémère beauté, tout au long des saisons.  Ainsi, s’agissant d’un poème intitulé « Le pays de Thelle », on peut lire : « Les sentiers en sous-bois inclinant aux soupirs Offrent aux promeneurs des  virées buissonnières. Dans les petits jardins frémissant au zéphyr, Les amours éclosent, fleurs aux boutonnières ». Quelques textes poétiques viennent clore ce recueil paru aux Editions Langlois Cécile sous le numéro ISBN 979-10-93510-04-0 au prix de 13 €.  http://www.editionslangloiscecile.fr