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ENTRE CHIEN ET LOUP

Qui ne connaît pas cette expression ? Elle apparaît en France au cours du XIIIème siècle. Dans l'Antiquité, on remarque dans un texte du IIème siècle, l'explication suivante : "Quand l'homme ne peut distinguer le chien du loup". Le chien est un guide et il symbolise le jour. Le loup représente une menace. Il évoque davantage la nuit.
Jour et nuit, entre chien et loup, nous poursuivons notre quête existentielle. Peu importe finalement si nos pensées surgissent la nuit ou le jour. L'essentiel est de continuer à réfléchir et à agir. J'ajouterais que si les ennemis pactisaient entre chien et loup, la paix pourrait régner en plein jour sous le soleil et à la barbe des belligérants...
D'ailleurs pourquoi porter ce signe distinctif avec autant de parti pris ? Charlemagne portait la barbe fleurie, lui ! Et d'ailleurs, bien avant Jules Ferry, il rêvait d'une école pour tous ! Loin des fanatismes de tous bords, j'ajoute que les va-t-en guerre, entre chien et loup, ou  en plein jour, feraient mieux de proclamer l'amour universel et de mettre une fleur dans le canon de leur fusil.
 
 
 

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LE PAYS DE THELLE

Les vertes collines demeurent souvenir Fécondes et riches de coutumes fières Maintes branches fleuries, entêtant élixir, Ornent certains chemins aux talus de bruyères Les sentiers en sous-bois inclinant au soupir Offrent au promeneur des virées buissonnières Dans les petits jardins frémissant au zéphyr Les amours éclosent, fleurs aux boutonnières Les lacets des coteaux avivent le désir A Gaïa de s’unir sans regret ni œillères Jusqu’à la fin des temps nimbés de plaisir Ces folles errances par l’intime loisir Enrichissent l’âme perdue en ses prières Belle plénitude d’un serment sans faillir

HYPNOSE

Prix Paul Verlaine Juin 2011 Dort mon jardin secret, la mémoire encor vive,    Un souffle me conduit, je remonte le temps, Lors de mes jeunes ans, en saison de printemps, Je flâne près de l’eau, en restant sur la rive, Un orage survient, je me sens si craintive, Mon cœur se fait tambour, chamade en contretemps, Je chute dans le lac, étrange passe-temps, Un quidam maussade déambule en coursive. Je me noie en ces eaux, fatales inerties, L’image du bonheur s’imprime en facéties, Frôlement du néant troublé par maints appels, Sauveur de nulle part, ange tant bienvenu, L’homme s’en est allé, demeurant inconnu, Parfois certaines nuits, je rêve aux archipels. Anne STIEN    

Présentation recueil REVES D'AILLEURS

Dans ce recueil, l’auteure, Anne Stien, aborde tous les thèmes. L’amour, la passion, la haine, la violence mais aussi la vie en ce qu’elle a de plus précieux, loin des artifices et des bassesses. Tout est dit quand s’expriment l’émotion, la tendresse, l’émerveillement devant la splendeur de la nature, son éphémère beauté, tout au long des saisons.  Ainsi, s’agissant d’un poème intitulé « Le pays de Thelle », on peut lire : « Les sentiers en sous-bois inclinant aux soupirs Offrent aux promeneurs des  virées buissonnières. Dans les petits jardins frémissant au zéphyr, Les amours éclosent, fleurs aux boutonnières ». Quelques textes poétiques viennent clore ce recueil paru aux Editions Langlois Cécile sous le numéro ISBN 979-10-93510-04-0 au prix de 13 €.  http://www.editionslangloiscecile.fr