Accéder au contenu principal

LA SINISTROSE


 Bon, bon, on me dit que je suis sinistre mais non, mais non. Voyez-vous, ce que j'écris n'est pas forcément mon état d'âme du moment... Sinon, bonjour le mur des lamentations ... Non non, ce sont juste des mots dont certains vont bien ensemble. Alors pour tout vous dire, rien n'est comme avant, puisque demain est l'après... Et que dire de l'après-demain ou du surlendemain ? Et le baise-main, qui sait encore le pratiquer ? Savez-vous que ni la moustache, ni les lèvres ne doivent effleurer la blanche main de la dame ? C'est tout un art, n'est-il pas ? Mais je m'égare en salamalecs, en oubliant la grande tape sur l'épaule du camarade d'usine ou du copain de bureau ! Et combien de fois ai-je eu la main broyée avec une force inattendue d'un adepte de l'anti-main-molle car cette dernière, la main molle, est proprement écoeurante, moite et insinuante. Bref, à la mémoire de Pépin, je dirais que la main molle est révélatrice d'un caractère dissimulé peu sympathique, incapable de se décider, c'est oui ou c'est non, on n'en sait rien et on repart à reculons. Si à la démarche à reculons on ajoute le pas chassé du crabe, on a le portrait craché du libidineux profond et du flatteur servile. Pourtant, je revois encore le commissaire Bourrel s'exclamer "Bon sang mais c'est bien sûr" dans les Cinq dernières minutes (du temps de l'ORTF) - rire - ainsi que la mère Denis devant sa machine à laver : "C'est ben vrrrrai". Ceux-là avaient une bonne et franche poignée de main, j'en suis certaine ! Petit délire : fin !


Alors vous me croyez ? Je vais bien ! Et vous aussi j'espère !

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

LE PAYS DE THELLE

Les vertes collines demeurent souvenir Fécondes et riches de coutumes fières Maintes branches fleuries, entêtant élixir, Ornent certains chemins aux talus de bruyères Les sentiers en sous-bois inclinant au soupir Offrent au promeneur des virées buissonnières Dans les petits jardins frémissant au zéphyr Les amours éclosent, fleurs aux boutonnières Les lacets des coteaux avivent le désir A Gaïa de s’unir sans regret ni œillères Jusqu’à la fin des temps nimbés de plaisir Ces folles errances par l’intime loisir Enrichissent l’âme perdue en ses prières Belle plénitude d’un serment sans faillir

HYPNOSE

Prix Paul Verlaine Juin 2011 Dort mon jardin secret, la mémoire encor vive,    Un souffle me conduit, je remonte le temps, Lors de mes jeunes ans, en saison de printemps, Je flâne près de l’eau, en restant sur la rive, Un orage survient, je me sens si craintive, Mon cœur se fait tambour, chamade en contretemps, Je chute dans le lac, étrange passe-temps, Un quidam maussade déambule en coursive. Je me noie en ces eaux, fatales inerties, L’image du bonheur s’imprime en facéties, Frôlement du néant troublé par maints appels, Sauveur de nulle part, ange tant bienvenu, L’homme s’en est allé, demeurant inconnu, Parfois certaines nuits, je rêve aux archipels. Anne STIEN    

Présentation recueil REVES D'AILLEURS

Dans ce recueil, l’auteure, Anne Stien, aborde tous les thèmes. L’amour, la passion, la haine, la violence mais aussi la vie en ce qu’elle a de plus précieux, loin des artifices et des bassesses. Tout est dit quand s’expriment l’émotion, la tendresse, l’émerveillement devant la splendeur de la nature, son éphémère beauté, tout au long des saisons.  Ainsi, s’agissant d’un poème intitulé « Le pays de Thelle », on peut lire : « Les sentiers en sous-bois inclinant aux soupirs Offrent aux promeneurs des  virées buissonnières. Dans les petits jardins frémissant au zéphyr, Les amours éclosent, fleurs aux boutonnières ». Quelques textes poétiques viennent clore ce recueil paru aux Editions Langlois Cécile sous le numéro ISBN 979-10-93510-04-0 au prix de 13 €.  http://www.editionslangloiscecile.fr