Bon, bon, on
me dit que je suis sinistre mais non, mais non. Voyez-vous, ce que j'écris
n'est pas forcément mon état d'âme du moment... Sinon, bonjour le mur des
lamentations ... Non non, ce sont juste des mots dont certains vont bien
ensemble. Alors pour tout vous dire, rien n'est comme avant, puisque demain est
l'après... Et que dire de l'après-demain ou du surlendemain ? Et le baise-main,
qui sait encore le pratiquer ? Savez-vous que ni la
moustache, ni les lèvres ne doivent effleurer la blanche main de la dame ?
C'est tout un art, n'est-il pas ? Mais je m'égare en salamalecs, en oubliant la
grande tape sur l'épaule du camarade d'usine ou du copain de bureau ! Et
combien de fois ai-je eu la main broyée avec une force inattendue d'un adepte
de l'anti-main-molle car cette dernière, la main molle, est proprement
écoeurante, moite et insinuante. Bref, à la mémoire de Pépin, je dirais que la
main molle est révélatrice d'un caractère dissimulé peu sympathique, incapable
de se décider, c'est oui ou c'est non, on n'en sait rien et on repart à
reculons. Si à la démarche à reculons on ajoute le pas chassé du crabe, on a le
portrait craché du libidineux profond et du flatteur servile. Pourtant, je revois
encore le commissaire Bourrel s'exclamer "Bon sang mais c'est bien
sûr" dans les Cinq dernières minutes (du temps de l'ORTF) - rire - ainsi
que la mère Denis devant sa machine à laver : "C'est ben vrrrrai".
Ceux-là avaient une bonne et franche poignée de main, j'en suis certaine !
Petit délire : fin !
Alors vous me croyez ? Je vais bien ! Et vous aussi
j'espère !
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