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LES MECS







Oui, j'ai bien dit les "Mecs", (je me fends d’une majuscule !),expression argotique qui désigne les hommes dans leur banale complexité. 



Ils sont encore sous l'influence de la tribu quoi qu'ils s'en défendent. Pour cela, ils adhèrent à différents clubs, sportifs, associations, etc ... Ce qui fait que leur emploi du temps paraît chargé. Il faut les consulter pour fixer le moindre rendez-vous. Devant leur air ennuyé et peu enthousiaste, le recul est nécessaire. Pratiquer l'indifférence. Le mec revient à la charge et sur un ton détaché vous lâche que "oui, après tout, pourquoi pas, il viendra à votre crémaillère"! En pique-assiette bien sûr ! Car il oublie de demander si vous avez besoin de quelque chose ou d'un coup de main. Il raconte en détail son dernier exploit dont le genre varie selon le moment ou la saison. Celle des amours est récurrente avec un taux d'échec époustouflant. Les femmes sont ceci, cela, insupportables en quelque sorte ! Mais se rendent-ils compte que nous ne sommes pas faits pour nous entendre ? Trop de différences, trop de constats, trop d'impuissance devant la mauvaise foi masculine, trop de temps passé à écouter leurs états d'âme alors qu'ils négligent de vous poser la moindre question sur votre santé après une ablation d'organe ou une fracture ouverte! ! Bref, le dialogue de sourd ! La balle rebondit contre un mur d'incompréhension réciproque.



Mars ou Vénus, les deux planètes opposées, tel est le gouffre qui nous sépare. Hormis l'amour physique qui parfois peut se qualifier de satisfaisant, que dire de nos compagnons sinon qu'ils n'ont pas le goût de l'effort, qu'ils négligent leur couple au détriment de leurs potes, de leurs occupations professionnelles et autres, qu'ils sont égoïstes et durs et qu'enfin souvent, nous les nanas, nous nous demandons ce que nous fichons avec eux. Car le problème est là : ils nous manquent ! Ils ont à peine le dos tourné que nos yeux se portent vers un nouveau mec ! On n'a pas assez dégusté leurs délicieux défauts, on remet ça ! Avec les illusions en plus ! La déception ne manque pas d'arriver très vite et on se dit à chaque fois :


Mais où sont les hommes, les vrais, les tendres, les affectueux, les sincères, les altruistes, les courageux, les bosseurs, les nouveaux pères, les francs, les honnêtes, les aimants, les caressants, les doux, les grands, les forts, les protecteurs, les gentils, les émouvants descendants de l'homme de Néandertal !



Je retourne sur Vénus, moi, la femme, la mère et belle-mère de familles décomposées au sein desquelles gît pour de longs siècles la compréhension mutuelle entre l'homme et la femme avec, dans nos rêves, l'immuable image d'Adam et Eve au jardin d'Eden avant de goûter à la saveur du fruit défendu !



In fine, mater dolorosa, nous sommes et nous le restons ! Pour combien de temps ? A  revoir au siècle prochain !










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LE PAYS DE THELLE

Les vertes collines demeurent souvenir Fécondes et riches de coutumes fières Maintes branches fleuries, entêtant élixir, Ornent certains chemins aux talus de bruyères Les sentiers en sous-bois inclinant au soupir Offrent au promeneur des virées buissonnières Dans les petits jardins frémissant au zéphyr Les amours éclosent, fleurs aux boutonnières Les lacets des coteaux avivent le désir A Gaïa de s’unir sans regret ni œillères Jusqu’à la fin des temps nimbés de plaisir Ces folles errances par l’intime loisir Enrichissent l’âme perdue en ses prières Belle plénitude d’un serment sans faillir

HYPNOSE

Prix Paul Verlaine Juin 2011 Dort mon jardin secret, la mémoire encor vive,    Un souffle me conduit, je remonte le temps, Lors de mes jeunes ans, en saison de printemps, Je flâne près de l’eau, en restant sur la rive, Un orage survient, je me sens si craintive, Mon cœur se fait tambour, chamade en contretemps, Je chute dans le lac, étrange passe-temps, Un quidam maussade déambule en coursive. Je me noie en ces eaux, fatales inerties, L’image du bonheur s’imprime en facéties, Frôlement du néant troublé par maints appels, Sauveur de nulle part, ange tant bienvenu, L’homme s’en est allé, demeurant inconnu, Parfois certaines nuits, je rêve aux archipels. Anne STIEN    

Présentation recueil REVES D'AILLEURS

Dans ce recueil, l’auteure, Anne Stien, aborde tous les thèmes. L’amour, la passion, la haine, la violence mais aussi la vie en ce qu’elle a de plus précieux, loin des artifices et des bassesses. Tout est dit quand s’expriment l’émotion, la tendresse, l’émerveillement devant la splendeur de la nature, son éphémère beauté, tout au long des saisons.  Ainsi, s’agissant d’un poème intitulé « Le pays de Thelle », on peut lire : « Les sentiers en sous-bois inclinant aux soupirs Offrent aux promeneurs des  virées buissonnières. Dans les petits jardins frémissant au zéphyr, Les amours éclosent, fleurs aux boutonnières ». Quelques textes poétiques viennent clore ce recueil paru aux Editions Langlois Cécile sous le numéro ISBN 979-10-93510-04-0 au prix de 13 €.  http://www.editionslangloiscecile.fr