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KIDIMIEUX FAIT SA RENTREE



Kidimieux fait sa rentrée...



Il s'est habillé de neuf : Jean, chemisette à la mode, avec des carreaux aussi larges que ses lunettes, des mocassins cirés à l'aide de la brosse à reluire.
Nouvelle affectation, nouveaux rythmes, il va surveiller les classes, les élèves, les profs qui fument n'importe où, les tableaux tagués, les murs tapissés de crottes de nez...




Kidimieux est pion, un pion redoutable sur l'échiquier des valeurs oubliées. Se mettre en rang (d'oignon), se taire, écouter le prof, être civilisé dans une cour de lycée qui ressemble plus à la cour des miracles plutôt qu'à une récréation de jeunes prodiges. A toute vitesse ils écrivent n'importe comment sur leurs mini écrans, se donnent des airs avec le dernier smartphone en vogue, font semblant d'être absorbé par ce qu'ils déchiffrent, émettent quelques onomatopées disgracieuses. Kidimieux porte des verres solaires correctifs. Cela lui permet de pister discrètement les comportements inhabituels et d'augmenter sa vigilance.





Ainsi il a déjà noté que les profs de Maths et de sciences sont amoureux et se bécotent tout le temps.
Quant à lui, amoureux ou non, il observe la plus grande discrétion à titre personnel.
Personne ne soupçonnerait son amitié amoureuse pour un garçon qu'il connaît depuis longtemps. ils envisagent le mariage mais il faut faire une demande ailleurs car le maire est opposé à l'union homosexuelle. Le dossier est en cours. Mais faut-il vraiment se marier ?

Demain sera un autre jour ...


Pour autant, Kidimieux reste imperturbable avec ses doutes, ses certitudes et ses craintes. Ainsi que chacun de nous, pauvres humains impuissants devant la bêtise, la violence, le racisme et l'obscurantisme. A un de ces quatre, fidèle lecteur !

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LE PAYS DE THELLE

Les vertes collines demeurent souvenir Fécondes et riches de coutumes fières Maintes branches fleuries, entêtant élixir, Ornent certains chemins aux talus de bruyères Les sentiers en sous-bois inclinant au soupir Offrent au promeneur des virées buissonnières Dans les petits jardins frémissant au zéphyr Les amours éclosent, fleurs aux boutonnières Les lacets des coteaux avivent le désir A Gaïa de s’unir sans regret ni œillères Jusqu’à la fin des temps nimbés de plaisir Ces folles errances par l’intime loisir Enrichissent l’âme perdue en ses prières Belle plénitude d’un serment sans faillir

HYPNOSE

Prix Paul Verlaine Juin 2011 Dort mon jardin secret, la mémoire encor vive,    Un souffle me conduit, je remonte le temps, Lors de mes jeunes ans, en saison de printemps, Je flâne près de l’eau, en restant sur la rive, Un orage survient, je me sens si craintive, Mon cœur se fait tambour, chamade en contretemps, Je chute dans le lac, étrange passe-temps, Un quidam maussade déambule en coursive. Je me noie en ces eaux, fatales inerties, L’image du bonheur s’imprime en facéties, Frôlement du néant troublé par maints appels, Sauveur de nulle part, ange tant bienvenu, L’homme s’en est allé, demeurant inconnu, Parfois certaines nuits, je rêve aux archipels. Anne STIEN    

Présentation recueil REVES D'AILLEURS

Dans ce recueil, l’auteure, Anne Stien, aborde tous les thèmes. L’amour, la passion, la haine, la violence mais aussi la vie en ce qu’elle a de plus précieux, loin des artifices et des bassesses. Tout est dit quand s’expriment l’émotion, la tendresse, l’émerveillement devant la splendeur de la nature, son éphémère beauté, tout au long des saisons.  Ainsi, s’agissant d’un poème intitulé « Le pays de Thelle », on peut lire : « Les sentiers en sous-bois inclinant aux soupirs Offrent aux promeneurs des  virées buissonnières. Dans les petits jardins frémissant au zéphyr, Les amours éclosent, fleurs aux boutonnières ». Quelques textes poétiques viennent clore ce recueil paru aux Editions Langlois Cécile sous le numéro ISBN 979-10-93510-04-0 au prix de 13 €.  http://www.editionslangloiscecile.fr