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LE MOINEAU

Mon recueil de nouvelles "Le moineau" prend son envol..
Vous pouvez soit me contacter par e-mail. stienan@gmail.com (13€ + 4 € frais de port= 20 €)
soit le commander sur le site de l'éditeur http://www.editionslangloiscecile.fr
Il est également en vente sur Amazon en tapant "Anne Stien".

Quelques extraits

Tourbillon
...Rêveur enthousiaste, j’avais à peine mis un pied sur l’île qu’un grondement venu des profondeurs terrestres éclata. Apeurés, les voyageurs étaient retournés sur le bateau qui devait appareiller sous peu. Je ne désirais pas suivre le mouvement. Je partis seul pour rejoindre le village en surveillant les fumerolles du volcan. Je me sentais exalté, prêt à affronter tous les dangers. Mon héroïsme fut mis en pièce lorsque je constatai que le village était vidé de ses habitants. Seul un vieil homme assis sur une chaise branlante regardait la montagne en fumant sa pipe. Il m’adressa la parole dans un dialecte incompréhensible en hochant la tête d’un air sentencieux. Je décidai de rester à ses côtés en attendant les évènements. La population s’était repliée vers l’île voisine. Une armada de bateaux avait sillonné la mer lors de l’évacuation toute récente. Le vieil homme me raconta toutes les histoires et légendes de Stromboli. Je finis par saisir quelques mots souvent répétés. Et je lui donnais la réplique. Ce fut un moment inoubliable. Par bonheur, le volcan se calma au bout de plusieurs heures...

Dune

... La route étroite et longue traversait le pays des dunes. Je m'étais toujours demandé pour quelle raison ces monts de sable doré s’étaient érigés à cet endroit, sauvage et désolé, entre mer et ciel. Lorsque le soleil brillait, les pentes douces se paraient de pierres précieuses et renvoyaient les rayons solaires avec mille reflets chatoyants.
Mon regard se perdit très loin, là où l'azur rejoint l’océan en une courbe parfaite. Mes pensées vagabondaient en toute liberté. La mer aux liserés d'écume blanche, s'échouait sur le sable lisse en soupirant inlassablement. Je m'interrogeais sur le sort immuable de l'humanité. Nous venons au monde, nous grandissons,  nous vieillissons, nous mourons. Une fois encore, je tentais de trouver un sens à tout cela. J'avais beau retourner le problème de tous les côtés, aucune issue de secours ne se mit à clignoter. Je baignais dans une sorte de torpeur mélancolique.


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LE PAYS DE THELLE

Les vertes collines demeurent souvenir Fécondes et riches de coutumes fières Maintes branches fleuries, entêtant élixir, Ornent certains chemins aux talus de bruyères Les sentiers en sous-bois inclinant au soupir Offrent au promeneur des virées buissonnières Dans les petits jardins frémissant au zéphyr Les amours éclosent, fleurs aux boutonnières Les lacets des coteaux avivent le désir A Gaïa de s’unir sans regret ni œillères Jusqu’à la fin des temps nimbés de plaisir Ces folles errances par l’intime loisir Enrichissent l’âme perdue en ses prières Belle plénitude d’un serment sans faillir

HYPNOSE

Prix Paul Verlaine Juin 2011 Dort mon jardin secret, la mémoire encor vive,    Un souffle me conduit, je remonte le temps, Lors de mes jeunes ans, en saison de printemps, Je flâne près de l’eau, en restant sur la rive, Un orage survient, je me sens si craintive, Mon cœur se fait tambour, chamade en contretemps, Je chute dans le lac, étrange passe-temps, Un quidam maussade déambule en coursive. Je me noie en ces eaux, fatales inerties, L’image du bonheur s’imprime en facéties, Frôlement du néant troublé par maints appels, Sauveur de nulle part, ange tant bienvenu, L’homme s’en est allé, demeurant inconnu, Parfois certaines nuits, je rêve aux archipels. Anne STIEN    

Présentation recueil REVES D'AILLEURS

Dans ce recueil, l’auteure, Anne Stien, aborde tous les thèmes. L’amour, la passion, la haine, la violence mais aussi la vie en ce qu’elle a de plus précieux, loin des artifices et des bassesses. Tout est dit quand s’expriment l’émotion, la tendresse, l’émerveillement devant la splendeur de la nature, son éphémère beauté, tout au long des saisons.  Ainsi, s’agissant d’un poème intitulé « Le pays de Thelle », on peut lire : « Les sentiers en sous-bois inclinant aux soupirs Offrent aux promeneurs des  virées buissonnières. Dans les petits jardins frémissant au zéphyr, Les amours éclosent, fleurs aux boutonnières ». Quelques textes poétiques viennent clore ce recueil paru aux Editions Langlois Cécile sous le numéro ISBN 979-10-93510-04-0 au prix de 13 €.  http://www.editionslangloiscecile.fr