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PLUS BELLE LA TERRE



D'abord il y a la terre, ses soubresauts et ses failles, puis les prédateurs de toutes sortes et aussi les survivants qui s'enfuient dans tous les sens. L'Everest se met à jouer aux boules de neige, les pelotons d'exécution alignent leurs cibles, les gens disent que ce n'est rien, que le climat est capricieux par nature, que l'écologie c'est de la foutaise, que les océans ne sont pas acides, ni la pluie, que les éoliennes ça ne marche pas, que l'Air-Bus A320 allemand ne s'est pas crashé tout seul, on l'a aidé, que les attentats ne sont que des escarmouches, que les pesticides ne sont pas nocifs, que les ondes des portables sont bénéfiques et qu'à la télé il y a "Plus belle la vie". Fermer les yeux et  se boucher les oreilles sans oublier de se voiler la face, en se berçant d'illusions, le tout assaisonné de mensonges d'état, de scandales financiers, de promesses non tenues, c'est le constat d'aujourd'hui en négatif. La couleur du sang versé est toujours vermillon et "le Dormeur du Val" ne s'est pas réveillé.

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LE PAYS DE THELLE

Les vertes collines demeurent souvenir Fécondes et riches de coutumes fières Maintes branches fleuries, entêtant élixir, Ornent certains chemins aux talus de bruyères Les sentiers en sous-bois inclinant au soupir Offrent au promeneur des virées buissonnières Dans les petits jardins frémissant au zéphyr Les amours éclosent, fleurs aux boutonnières Les lacets des coteaux avivent le désir A Gaïa de s’unir sans regret ni œillères Jusqu’à la fin des temps nimbés de plaisir Ces folles errances par l’intime loisir Enrichissent l’âme perdue en ses prières Belle plénitude d’un serment sans faillir

HYPNOSE

Prix Paul Verlaine Juin 2011 Dort mon jardin secret, la mémoire encor vive,    Un souffle me conduit, je remonte le temps, Lors de mes jeunes ans, en saison de printemps, Je flâne près de l’eau, en restant sur la rive, Un orage survient, je me sens si craintive, Mon cœur se fait tambour, chamade en contretemps, Je chute dans le lac, étrange passe-temps, Un quidam maussade déambule en coursive. Je me noie en ces eaux, fatales inerties, L’image du bonheur s’imprime en facéties, Frôlement du néant troublé par maints appels, Sauveur de nulle part, ange tant bienvenu, L’homme s’en est allé, demeurant inconnu, Parfois certaines nuits, je rêve aux archipels. Anne STIEN    

Présentation recueil REVES D'AILLEURS

Dans ce recueil, l’auteure, Anne Stien, aborde tous les thèmes. L’amour, la passion, la haine, la violence mais aussi la vie en ce qu’elle a de plus précieux, loin des artifices et des bassesses. Tout est dit quand s’expriment l’émotion, la tendresse, l’émerveillement devant la splendeur de la nature, son éphémère beauté, tout au long des saisons.  Ainsi, s’agissant d’un poème intitulé « Le pays de Thelle », on peut lire : « Les sentiers en sous-bois inclinant aux soupirs Offrent aux promeneurs des  virées buissonnières. Dans les petits jardins frémissant au zéphyr, Les amours éclosent, fleurs aux boutonnières ». Quelques textes poétiques viennent clore ce recueil paru aux Editions Langlois Cécile sous le numéro ISBN 979-10-93510-04-0 au prix de 13 €.  http://www.editionslangloiscecile.fr