D'abord il y a la terre, ses
soubresauts et ses failles, puis les prédateurs de toutes sortes et aussi les
survivants qui s'enfuient dans tous les sens. L'Everest se met à jouer aux
boules de neige, les pelotons d'exécution alignent leurs cibles, les gens
disent que ce n'est rien, que le climat est capricieux par nature, que
l'écologie c'est de la foutaise, que les océans ne sont pas acides, ni la
pluie, que les éoliennes ça ne marche pas, que l'Air-Bus A320 allemand ne s'est
pas crashé tout seul, on l'a aidé, que les attentats ne sont que des
escarmouches, que les pesticides ne sont pas nocifs, que les ondes des
portables sont bénéfiques et qu'à la télé il y a "Plus belle la vie".
Fermer les yeux et se boucher les
oreilles sans oublier de se voiler la face, en se berçant d'illusions, le tout
assaisonné de mensonges d'état, de scandales financiers, de promesses non
tenues, c'est le constat d'aujourd'hui en négatif. La couleur du sang versé est
toujours vermillon et "le Dormeur du Val" ne s'est pas réveillé.
Les vertes collines demeurent souvenir Fécondes et riches de coutumes fières Maintes branches fleuries, entêtant élixir, Ornent certains chemins aux talus de bruyères Les sentiers en sous-bois inclinant au soupir Offrent au promeneur des virées buissonnières Dans les petits jardins frémissant au zéphyr Les amours éclosent, fleurs aux boutonnières Les lacets des coteaux avivent le désir A Gaïa de s’unir sans regret ni œillères Jusqu’à la fin des temps nimbés de plaisir Ces folles errances par l’intime loisir Enrichissent l’âme perdue en ses prières Belle plénitude d’un serment sans faillir
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