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UN CARROUSEL SUR LA MER Bernard DUPUIS



UN CARROUSEL SUR LA MER, DU SANG ET DES COQUELICOTS
De Bernard Dupuis
Aux Editions Langlois Cécile

L’originalité du thème, la qualité de l’écriture, la densité des émotions ressenties, le fait que le personnage principal soit privé de la vue, tout cela nous interpelle.
Le mystère entoure la dame inconnue, à la fois confidente et amoureuse, fantasme d’un homme sans regard extérieur mais combien subtil et profond tant il est vrai que l’imagination des sens est infinie.
On ne peut s’empêcher d’évoquer le film « Parfum de femme » où Vittorio Gassman nous éblouit par son excellente interprétation.
Au final, le roman de Bernard Dupuis frappe en plein cœur. Il incite à l’introspection et balaie d’une rafale de mots tout ce que l’être humain tente d’édifier.  Il nous est alors évident que les forteresses, les palais, les gratte-ciel, les bastides ne sont que de hauts murs stériles.
Nous sommes bien en littérature. Aucun doute n’est permis.
Et puis il y a Mozart.

Anne STIEN
1er Août 2015

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LE PAYS DE THELLE

Les vertes collines demeurent souvenir Fécondes et riches de coutumes fières Maintes branches fleuries, entêtant élixir, Ornent certains chemins aux talus de bruyères Les sentiers en sous-bois inclinant au soupir Offrent au promeneur des virées buissonnières Dans les petits jardins frémissant au zéphyr Les amours éclosent, fleurs aux boutonnières Les lacets des coteaux avivent le désir A Gaïa de s’unir sans regret ni œillères Jusqu’à la fin des temps nimbés de plaisir Ces folles errances par l’intime loisir Enrichissent l’âme perdue en ses prières Belle plénitude d’un serment sans faillir

HYPNOSE

Prix Paul Verlaine Juin 2011 Dort mon jardin secret, la mémoire encor vive,    Un souffle me conduit, je remonte le temps, Lors de mes jeunes ans, en saison de printemps, Je flâne près de l’eau, en restant sur la rive, Un orage survient, je me sens si craintive, Mon cœur se fait tambour, chamade en contretemps, Je chute dans le lac, étrange passe-temps, Un quidam maussade déambule en coursive. Je me noie en ces eaux, fatales inerties, L’image du bonheur s’imprime en facéties, Frôlement du néant troublé par maints appels, Sauveur de nulle part, ange tant bienvenu, L’homme s’en est allé, demeurant inconnu, Parfois certaines nuits, je rêve aux archipels. Anne STIEN    

Présentation recueil REVES D'AILLEURS

Dans ce recueil, l’auteure, Anne Stien, aborde tous les thèmes. L’amour, la passion, la haine, la violence mais aussi la vie en ce qu’elle a de plus précieux, loin des artifices et des bassesses. Tout est dit quand s’expriment l’émotion, la tendresse, l’émerveillement devant la splendeur de la nature, son éphémère beauté, tout au long des saisons.  Ainsi, s’agissant d’un poème intitulé « Le pays de Thelle », on peut lire : « Les sentiers en sous-bois inclinant aux soupirs Offrent aux promeneurs des  virées buissonnières. Dans les petits jardins frémissant au zéphyr, Les amours éclosent, fleurs aux boutonnières ». Quelques textes poétiques viennent clore ce recueil paru aux Editions Langlois Cécile sous le numéro ISBN 979-10-93510-04-0 au prix de 13 €.  http://www.editionslangloiscecile.fr