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AMAZON ET MOI

http://www.amazon.fr/-/e/B004MQZA1M ANNE COURSET-STIEN Auteur de nouvelles, romans et poésies, je vis en Picardie. J'aime lire et écrire. Mes romans et recueils les plus récents sont : Les faux semblants aux Editions les Plumes d'Ocris Cendres (nouvelles) aux Editions les deux encres ebook chez Liquidbookstore Altitude (poésies) chez Edilivre ebook chez Syllabaire Editions Fatale constance (roman) chez Edilivre ebook chez Syllabaire Editions Reflets Incertains (roman) chez Edilivre Résonance (nouvelles) chez Edilivre Auspices et Délices (poésies) chez Edilivre Un si joli chemin et Vague à l'Ame (romans)aux Editions Saint-Martin ebook chez Feet.com FATALE CONSTANCE e-book http://www.amazon.fr/Fatale-Constance-ebook/dp/B006HAPPB6/ref=sr_1_4?s=books&ie=UTF8&qid=1327586689&sr=1-4 livre broché http://www.amazon.fr/gp/offer-listing/2812113464/ref=sr_1_1_olp?s=books&ie=UTF8&qid=1327587041&sr=1-1&condition=new CENDRES

POISSON D'AVRIL

Cette tradition trouverait son origine en France , en 1564 . La légende veut que jusqu’alors, l’année aurait commencé au 1er Avril  (en fait le 25 Mars correspondait selon le calendrier Julien , au jour de l'an, à la fête de l'Annonciation à Marie avec la tradition de s'échanger des cadeaux. Mais le roi de France  Charles IX décida, par   L'Edit de Roussillon que l’année débuterait désormais le 1er Janvier marque du rallongement des journées, au lieu de fin mars, arrivée du printemps. Mais en fait, l’année civile n’a jamais débuté un 1 er avril. Si l’origine exacte de l’utilisation des poissons reste obscure , il semble que beaucoup de personnes eurent des difficultés à s'adapter au nouveau calendrier, d'autres n'étaient pas au courant du changement et ils continuèrent à célébrer le 1 er avril selon l'ancienne tradition. Pour se moquer d'eux, certains profitèrent de l’occasion pour leur remettre de faux cadeaux et leur jouer des tours. Les cadea

PLUMES SUR VIRY-CHATILLON

. .. . Le 7 Avril dernier à Viry en bonne compagnie j'ai lu quelques poèmes du recueil "ALTITUDE" mon dernier recueil de poésie.

IMPERCEPTIBLES CLAMEURS

Ils édifièrent de hautes tours  . Hommes vaniteux et immondes, Ecorchant, tels des vautours, Les forçats des terres moribondes. Ils hérissèrent de barbelés, Les rues sanglantes de la honte, Occupant les terres violées. Etaient armés leurs mastodontes. Ils déchaînèrent les tempêtes, Les révolutions, les massacres, Animant les dictatures secrètes, Soldats de l’ombre et des simulacres. Ils suscitèrent partout la terreur, L’exode des peuples décimés, Les tortures barbares de l’horreur, La frayeur des enfants affamés. Ils pervertirent notre objectivité, Règne du voyeurisme en credo, Engourdissant notre sagacité , Voilés furent leurs turpides complots. Que sont nos peurs devenues, Egarées dans les leurres du monde, Rêves de concordes attendues, Noyés de tristesse vagabonde.

LOUISIANE

Il monte doucement ce chant plein de ferveur Dans l’estivale nuit au rythme de ce blues Celui du grand amour, passion et langueur Aux sentiments inscrits en lettres de feu rousses Perdus en ce jardin, nous écoutons le solo Enlacés sans un mot, les notes de musique Bercent nos doux rêves, aux accords d’un saxo Dans la moite chaleur, nocturne romantique Dans tous les vieux quartiers, sonnent aux alentours Les anciens carillons et s’ouvrent les négoces D’où s’échappe l’odeur du café de toujours Là- bas une rumeur annonce un beau jour Sous un soleil ardent, de deux amants les noces Entre joie et   bonheur, sentiments   sans détour

CLAIR-OBSCUR

On frappa un jour à ma porte. Je ne le reconnus pas. Le teint hâve, une barbe de quelques jours, un pardessus râpé, des jeans crasseux tirebouchonnant sur des bottes éculées, le cheveu hirsute, il me contemplait en souriant. Son accent traînant aux inflexions caressantes et chantantes et cet air mi-sérieux, mi-railleur n’appartenant qu’à lui, ce ne pouvait être que Gianfranco, perdu de vue depuis une décennie. Il ouvrit les bras et je m’y blottis en murmurant les mots tendres que nous avions l’habitude d’échanger. Nous nous embrassâmes comme avant, du temps où nous nous aimions. Puis il entra en tirant derrière lui une valise cabossée et un sac fourre-tout. Il commença par se laver abondamment en chantant à pleine voix les sérénades napolitaines dont il avait le secret. Pendant ce temps, je jetai un coup d’œil à ses affaires. Plus rien ne tenait debout ou plutôt si, la crasse avait raidi les fibres usées du tissu. Cela sentait la rue, le désespoir et la

LE LAC

Te rappelles-tu nos errances,   Au bord du chemin sinueux, Partage d’amères souffrances. Au bord du chemin sinueux, Reviennent nos viles paroles, Echo perfide et vénéneux. Reviennent nos viles paroles, Reflets émeraude du lac, Fleurs aux somptueuses corolles. Reflets émeraude du lac Une ride nait en surface, Fugitif dessin du ressac. Une ride nait en surface Formant joli trait d’union, Viens près de moi que je t'enlace ! Evitons la désunion…