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LE SOURIRE DE MARILYN

Le sourire de Marylin En proie à ses démons Fausses bonnes mines Gouffres de la dépression Obsédante recherche D'une femme sans espoir Sans la moindre perche Pour la sauver de l'enfer noir Des tourments de l'âme Dépourvue en amour Bouleversant drame D'une enfance sans retour

Avoir la passion des mots

Pour écrire en poésie il faut en avoir le goût, la motivation et aussi ce qu'on appelle communément l'inspiration, laquelle se fait parfois fugueuse et capricieuse. Il ne faut pas se décourager. Reprendre l'ébauche et travailler. Je crois avoir en moi une facilité, une sorte de faculté dont les fées à ma naissance m'ont pourvue. C'est l'écriture, celle qui fuse comme un geyser d'eau, fraîche et cristalline. Je pense souvent que c'est grâce à elle que j'ai surmonté les épreuves de la vie. Lorsque le moral est à un degré frisant la température du pôle nord, je mets en route un poème classique de forme régulière. La difficulté de faire passer l'émotion et ce qu'on veut exprimer en respectant la règle de prosodie est si grande que bien souvent je laisse un schéma en plan, lui donnant ainsi le temps de mûrir, de prendre consistance, de s'orienter vers le thème qui se dévoile au fur et à mesure de l'écriture. Le bénéfice de cette pratique e

THELLE EN PLENITUDE

Les vertes collines demeurent souvenir Fécondes et riches de coutumes fières Maintes branches fleuries, entêtant élixir, Ornent certains chemins aux talus de bruyères Les sentiers en sous-bois inclinant au soupir Offrent au promeneur des virées buissonnières Dans les petits jardins frémissant au zéphyr Les amours éclosent, fleurs aux boutonnières Les lacets des coteaux avivent le désir A Gaïa de s’unir sans regret ni œillères Jusqu’à la fin des temps nimbés de plaisir Ces folles errances par l’intime loisir Enrichissent l’âme perdue en ses prières Belle plénitude d’un serment sans faillir

BABELIO

Les Faux-Semblants - Nouvelles - Anne Courset-Stien Anne Courset-Stien tous les livres sur Babelio.com C'est sur BABELIO pour les commandes, les critiques, les extraits...

Songe astral

Perdu en profondeur tant noyé de larmes Mon esprit ébloui par la beauté du ciel Dôme orné d'étoiles doux univers sans armes Explorait la nuée au dessein pluriel Mon esprit ébloui par la beauté du ciel En ce bleu parchemin en cette infinitude Explorait la nuée au dessein pluriel Du berger l'étoile trouva la latitude En ce bleu parchemin en cette infinitude, Dans l’ombre de la nuit un noctambule gris Du berger l'étoile trouva sa latitude Et tomba à genoux tant il était épris Dans l’ombre de la nuit un noctambule gris Se mit à danser sous le beau clair de lune Et tomba à genoux tant il était épris Nos destins réunis au pied de la dune Se mit à danser sous le beau clair de lune Riant jusqu’au matin, il fit un pas de deux Nos destins réunis au pied de la dune Furent scellés dès lors en pacte amoureux

Etre ou ne pas être

 Je ne peux manquer de citer Tsilla Chelton, interprête bien connue de Tatie Danielle. Un pensée au passage pour Tatie Zoé dont les défauts majeurs ressemblent à ceux de sa lointaine cousine... J'imagine que Tsilla  regarde le monde, depuis son nuage favori, riant sous cape de voir que rien ne change, les hommes seront toujours les hommes, et l'histoire avec un grand H, ne sert que de référence de temps à autre mais jamais d'exemple à suivre ou à ne pas suivre. Des "chaises" de Ionesco, en passant par Brecht et Shakespeare, Tsilla a d'ailleurs reçu le Molière en 1994, à la guerre des boutons, Tatie Danielle, Alexandre le Bienheureux, elle a interprêté des centaines de rôles, donné des cours d'art dramatique en ayant quatre enfants et un mari ! Performance et talent réunis en une seule personne, Tsilla peut être fière de son parcours. Ce matin en regardanrt le ciel où s'illuminent les nuages au levant, je l'imagine avec une poche remplie de bout

DUNES NOIRES

      La route étroite et longue traversait le pays des dunes. Les dunes noires... Je m'étais toujours demandé pour quelle raison ces monts de sable doré avaient pris ce nom. Lorsque le soleil brillait dansun ciel vierge de tout nuage, les pentes douces se paraient de pierres précieuses et renvoyaient les rayons solaires avec mille reflets chatoyants. Mon regard se perdit très loin, là où l'azur rejoint l’océan en une courbe parfaite. Mes pensées vagabondaient en toute liberté. La mer aux liserés d'écume blanche, s'échouait sur le sable lisse en soupirant inlassablement. Je m'interrogeais sur le sort immuable de l'humanité. Nous venons au monde, nous grandissons puis vieillissons et enfin nous mourons. Une fois encore, je tentais de trouver un sens à tout cela. J'avais beau retourner le problème de tous les côtés, aucune issue de secours ne se mit à clignoter. Je baignais dans une sorte de torpeur mélancolique. Je franchis un portillon au p