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CHRONIQUE OU CRITIQUE

Entre chronique et critique, la nuance est parfois ambigue. Dans le premier cas, on s'étend sur un thème trop souvent traité, qui n'étonne personne, provoquant même des somnolences selon l'attrait du sujet, qu'il soit passionnant ou indifférent. J'ai d'ailleurs envie de dire, pour impressionner, que ma pal (pile à lire) prend de plus en plus l'allure de la Tour de Pise en penchant dangereusement. Pour la photo, le jeu consiste à poser dans une attitude similaire, ce qui fait dire à certains esprits chagrins que le penchant de l'écrivain est assorti à la célèbre tour qui n'en finit pas de défier les lois de la pesanteur.   Etre pesant dans ses oeuvres revient à penser à des choses lourdes, des poncifs peut-être,  ou au panier de la ménagère montré du doigt lors d'une évaluation du niveau de vie. Où sont les fiers poireaux voisinant avec les carottes nouvelles et les oignons roses de plaisir les jours de marché ?  Ils se font discrets tant il

Parution de l'Echelle des jours"

Voous pourrez voir, commander, lire en contactant la maison d'Edition http://www.editionsplumesdocris.fr En avant première la couverture
BONNES FETES A TOUS

LE SOURIRE DE MARILYN

Le sourire de Marylin En proie à ses démons Fausses bonnes mines Gouffres de la dépression Obsédante recherche D'une femme sans espoir Sans la moindre perche Pour la sauver de l'enfer noir Des tourments de l'âme Dépourvue en amour Bouleversant drame D'une enfance sans retour

Avoir la passion des mots

Pour écrire en poésie il faut en avoir le goût, la motivation et aussi ce qu'on appelle communément l'inspiration, laquelle se fait parfois fugueuse et capricieuse. Il ne faut pas se décourager. Reprendre l'ébauche et travailler. Je crois avoir en moi une facilité, une sorte de faculté dont les fées à ma naissance m'ont pourvue. C'est l'écriture, celle qui fuse comme un geyser d'eau, fraîche et cristalline. Je pense souvent que c'est grâce à elle que j'ai surmonté les épreuves de la vie. Lorsque le moral est à un degré frisant la température du pôle nord, je mets en route un poème classique de forme régulière. La difficulté de faire passer l'émotion et ce qu'on veut exprimer en respectant la règle de prosodie est si grande que bien souvent je laisse un schéma en plan, lui donnant ainsi le temps de mûrir, de prendre consistance, de s'orienter vers le thème qui se dévoile au fur et à mesure de l'écriture. Le bénéfice de cette pratique e

THELLE EN PLENITUDE

Les vertes collines demeurent souvenir Fécondes et riches de coutumes fières Maintes branches fleuries, entêtant élixir, Ornent certains chemins aux talus de bruyères Les sentiers en sous-bois inclinant au soupir Offrent au promeneur des virées buissonnières Dans les petits jardins frémissant au zéphyr Les amours éclosent, fleurs aux boutonnières Les lacets des coteaux avivent le désir A Gaïa de s’unir sans regret ni œillères Jusqu’à la fin des temps nimbés de plaisir Ces folles errances par l’intime loisir Enrichissent l’âme perdue en ses prières Belle plénitude d’un serment sans faillir