Accéder au contenu principal

Articles

SOLSTICE

Blondes sont les moissons,   en fête du solstice, Sur les planchers vibrants, valsent tous les danseurs,, Au creux des longs chemins, flânent les promeneurs, Près des coteaux roussis, l’amour est subreptice.         J’ai croisé ton regard, belliqueux armistice, Nous avons fait serment d’oublier nos malheurs, En nous aimant toujours, sans perdre nos valeurs, Celles du bon vouloir refusant l’injustice.   Sous l’arbre des tourments,   à l’ombre des aïeux, Les astres scintillants illuminent les cieux, Nous vibrons corps à corps, passion amoureuse.   Terre de nos enfants, songe de l’avenir, Des feux de la Saint-Jean,   naît coutume heureuse, Séquence émotion,   flamme du souvenir.            

LE VENT D'AUTAN

A travers les sommets, souffle le vent d'Autan, S'envolent mes soucis, mon cœur est palpitant, Je toise l'horizon, à mon corps défendant, Rien ne m'arrêtera, pas même l'occitan, Ni mon tempérament, frivole et inconstant, J'entends le carillon, rythmant l'heure d'antan, Mes souvenirs s'en vont, demeure l'important, Allène en mon esprit, la maison de Lezignan... Anne Stien 25042013

Petits délires entre amis

Devinez qui j'ai aperçu ce matin, filant comme un lapin dans les fougères ? Je vous le donne en mille et même en cent ! A vrai dire, j'en suis encore toute retournée ... Diable, ce personnage tant décrié, tant aimé, tant sublimé, ce tyran, cet empereur par lui-même adoubé, ce Corse à l'accent appuyé, entouré de sa tribu, celle dont on a chuchoté sur tous les tons, qu'elle n'était pas distinguée ni érudite, ce symbole encore vivant que les grognards et les hussards ont accompagné dans ses guerres sanglantes, que faisait-il à l'aube dans les bois ? Vous plaiderez sans doute en sa faveur si vous avez le cœur tendre. Moi-même, je déplore tout ce tapage que l'on a fait lorsqu'il s'est agi d'analyser les restes du monarque afin de déterminer si empoisonnement il y avait eu. Mais on déclara que l'arsenic prélevé dans les cheveux du défunt, était normalement dosé et ne pouvait avoir contribué au décès de celui-ci. Le généralissime Pierre de

LA PASSAGERE DU SOLEIL de Bernard Gallois (Nouvelles)

Je dois dire qu’en ouvrant ce recueil joliment illustré, je ne m’attendais pas à cette impression d’osmose parfaite avec le texte. Les mots, la façon de les harmoniser, les descriptions, les thèmes aussi différents que possible, toute cette musique dont l’écho ravit le lecteur, forment ensemble un patchwork talentueux et, me concernant, la révélation d’un style d’écriture qui m’est proche.   Rien de mieux qu’un extrait de la nouvelle donnant son titre au recueil pour donner l’envie de savourer les histoires ensoleillées de l’auteur. Je lis et relis ce passage tellement imagé et odorant que je le déguste à petites doses, comme une panacée à ma morosité hivernale.   «…Elle était catalane. Son visage avait volé le soleil. Sa peau avait volé les couleurs et le parfum de l’abricot, s’en était barbouillée de taches de rousseur. J’avais aussitôt jalousé le vent descendu avec elle de la montagne. Il glissait les doigts sur sa nuque, dans l’or cuivré de ses cheveux. A ce salaud elle

Critique du recueil de poèmes "Le pire n'arrive jamais" de Alain Flayac

Un titre qui promet, un recueil qui se mérite. Si le pire n'arrive jamais, le meilleur est dans les mots de l'auteur.   Différents thèmes sont abordés, les minutes du temps qui passe, l'envol de Maya l'abeille, le rêve… Ils cohabitent avec une parfaite symbiose, exprimant un questionnement véritable et profond sur le monde d'aujourd'hui et d’hier. Le verbe devient lapidaire quand, de sa plume la plus sombre, Alain Flayac nous conte, d'un ton faussement enjoué, la souffrance humaine endurée dans les camps de concentration (les pieds gelés), la réalité cruelle des drames sociaux (zen), oscillation poétique entre une apparente légèreté et la compassion. A noter une référence à la "Bête humaine"  (Transport).   Extrait : "De la locomotive, La bête humaine en cage Attend quai de la dérive Le prochain aiguillage. »   Et puis il y a Oradour...  

LA PALMYRE

Tes pins caressent les nuages, Au doux rythme du vent marin, Ondulant tels de vifs plumages, Frémissement d’un clair matin.   S’envolent dans la lumière Tes perles d’écume argent, Sur le sable, trace en lisière, Osmose, sublime entregent.   Tes allées aux senteurs rares, Tes parcs dédiés à l’amour, Ta beauté célèbre est un phare, Pour tes visiteurs en séjour.   Anne STIEN anouk60.blogspot.com 03052013    

MES ROMANS Editions Saint Martin

  Au salon de Lille, avec les Editions Saint Martin et mes romans "Un si joli chemin" et "Vague à l'âme". http://www.editions.saint-martin.aventure-litteraire.fr   Extrait de "Vague à l'âme" : J’étais prisonnier des eaux grises et froides. Mes membres ondulaient mollement, tels des lianes charnelles, épousant la masse liquide dont la douce étreinte était mortelle.   J’ignorais ce que je faisais à cet endroit, seul et oublié de tous.   Soudain, les mailles d’un filet m’enserrèrent étroitement. Je fus hissé et balloté dans tous les sens. J’atterris avec brutalité sur le pont d’un bateau de pêche.   Fusèrent alors les exclamations horrifiées des hommes. J’étais à faire peur.  J e portais au poignet gauche une montre étanche avec un bracelet en acier en état de marche.   L’étoile de mer dessinée sur mon épaule droite semblait vivante…  1 Etendu sur le pont du bateau de pêche, mon corps était recouvert d’une

MOUVANCE

A l’aube des cieux, un lac s’est endormi A u cœur des monts bleutés en brume de nuage O lympe des nectars pour dieux alanguis D ans les soupirs du vent, bruisse le vert feuillage A mes en noir péril se perdant en lacis E rrance du destin, mystérieux présage T ableau singulier aux couleurs adoucies D ont le contour secret masque le paysage U n souffle glacial, étrange et incertain I ssu de l’infini, espace souverain A ffleure mes atours, éclatants oripeaux E cho de nulle part, un appel, une plainte F ougueux emportement, belle promesse feinte M ouvance de l’amour aux éphémères sceaux

LES BERGERS

. .     Sous un ciel nuageux se dresse la montagne Solitaire rempart en reflets bleu-marines Symphonie de couleur, musicale campagne Echo lointain des voix, douces notes clarines   Sommets immaculés, hauts versants arborés Rudes sentinelles aux passages étroits Les bergers endormis font des rêves dorés Le troupeau se repaît d’un long festin de rois   Tombe l’obscure nuit, beau rendez-vous fidèle Bruissements incertains, secrets épanchements Autour d’un braséro monte une ritournelle Aux accents de l’amour, sempiternels tourments

CHRONIQUE OU CRITIQUE

Entre chronique et critique, la nuance est parfois ambigue. Dans le premier cas, on s'étend sur un thème trop souvent traité, qui n'étonne personne, provoquant même des somnolences selon l'attrait du sujet, qu'il soit passionnant ou indifférent. J'ai d'ailleurs envie de dire, pour impressionner, que ma pal (pile à lire) prend de plus en plus l'allure de la Tour de Pise en penchant dangereusement. Pour la photo, le jeu consiste à poser dans une attitude similaire, ce qui fait dire à certains esprits chagrins que le penchant de l'écrivain est assorti à la célèbre tour qui n'en finit pas de défier les lois de la pesanteur.   Etre pesant dans ses oeuvres revient à penser à des choses lourdes, des poncifs peut-être,  ou au panier de la ménagère montré du doigt lors d'une évaluation du niveau de vie. Où sont les fiers poireaux voisinant avec les carottes nouvelles et les oignons roses de plaisir les jours de marché ?  Ils se font discrets tant il

Parution de l'Echelle des jours"

Voous pourrez voir, commander, lire en contactant la maison d'Edition http://www.editionsplumesdocris.fr En avant première la couverture
BONNES FETES A TOUS

LE SOURIRE DE MARILYN

Le sourire de Marylin En proie à ses démons Fausses bonnes mines Gouffres de la dépression Obsédante recherche D'une femme sans espoir Sans la moindre perche Pour la sauver de l'enfer noir Des tourments de l'âme Dépourvue en amour Bouleversant drame D'une enfance sans retour

Avoir la passion des mots

Pour écrire en poésie il faut en avoir le goût, la motivation et aussi ce qu'on appelle communément l'inspiration, laquelle se fait parfois fugueuse et capricieuse. Il ne faut pas se décourager. Reprendre l'ébauche et travailler. Je crois avoir en moi une facilité, une sorte de faculté dont les fées à ma naissance m'ont pourvue. C'est l'écriture, celle qui fuse comme un geyser d'eau, fraîche et cristalline. Je pense souvent que c'est grâce à elle que j'ai surmonté les épreuves de la vie. Lorsque le moral est à un degré frisant la température du pôle nord, je mets en route un poème classique de forme régulière. La difficulté de faire passer l'émotion et ce qu'on veut exprimer en respectant la règle de prosodie est si grande que bien souvent je laisse un schéma en plan, lui donnant ainsi le temps de mûrir, de prendre consistance, de s'orienter vers le thème qui se dévoile au fur et à mesure de l'écriture. Le bénéfice de cette pratique e

THELLE EN PLENITUDE

Les vertes collines demeurent souvenir Fécondes et riches de coutumes fières Maintes branches fleuries, entêtant élixir, Ornent certains chemins aux talus de bruyères Les sentiers en sous-bois inclinant au soupir Offrent au promeneur des virées buissonnières Dans les petits jardins frémissant au zéphyr Les amours éclosent, fleurs aux boutonnières Les lacets des coteaux avivent le désir A Gaïa de s’unir sans regret ni œillères Jusqu’à la fin des temps nimbés de plaisir Ces folles errances par l’intime loisir Enrichissent l’âme perdue en ses prières Belle plénitude d’un serment sans faillir

BABELIO

Les Faux-Semblants - Nouvelles - Anne Courset-Stien Anne Courset-Stien tous les livres sur Babelio.com C'est sur BABELIO pour les commandes, les critiques, les extraits...

Songe astral

Perdu en profondeur tant noyé de larmes Mon esprit ébloui par la beauté du ciel Dôme orné d'étoiles doux univers sans armes Explorait la nuée au dessein pluriel Mon esprit ébloui par la beauté du ciel En ce bleu parchemin en cette infinitude Explorait la nuée au dessein pluriel Du berger l'étoile trouva la latitude En ce bleu parchemin en cette infinitude, Dans l’ombre de la nuit un noctambule gris Du berger l'étoile trouva sa latitude Et tomba à genoux tant il était épris Dans l’ombre de la nuit un noctambule gris Se mit à danser sous le beau clair de lune Et tomba à genoux tant il était épris Nos destins réunis au pied de la dune Se mit à danser sous le beau clair de lune Riant jusqu’au matin, il fit un pas de deux Nos destins réunis au pied de la dune Furent scellés dès lors en pacte amoureux

Etre ou ne pas être

 Je ne peux manquer de citer Tsilla Chelton, interprête bien connue de Tatie Danielle. Un pensée au passage pour Tatie Zoé dont les défauts majeurs ressemblent à ceux de sa lointaine cousine... J'imagine que Tsilla  regarde le monde, depuis son nuage favori, riant sous cape de voir que rien ne change, les hommes seront toujours les hommes, et l'histoire avec un grand H, ne sert que de référence de temps à autre mais jamais d'exemple à suivre ou à ne pas suivre. Des "chaises" de Ionesco, en passant par Brecht et Shakespeare, Tsilla a d'ailleurs reçu le Molière en 1994, à la guerre des boutons, Tatie Danielle, Alexandre le Bienheureux, elle a interprêté des centaines de rôles, donné des cours d'art dramatique en ayant quatre enfants et un mari ! Performance et talent réunis en une seule personne, Tsilla peut être fière de son parcours. Ce matin en regardanrt le ciel où s'illuminent les nuages au levant, je l'imagine avec une poche remplie de bout

DUNES NOIRES

      La route étroite et longue traversait le pays des dunes. Les dunes noires... Je m'étais toujours demandé pour quelle raison ces monts de sable doré avaient pris ce nom. Lorsque le soleil brillait dansun ciel vierge de tout nuage, les pentes douces se paraient de pierres précieuses et renvoyaient les rayons solaires avec mille reflets chatoyants. Mon regard se perdit très loin, là où l'azur rejoint l’océan en une courbe parfaite. Mes pensées vagabondaient en toute liberté. La mer aux liserés d'écume blanche, s'échouait sur le sable lisse en soupirant inlassablement. Je m'interrogeais sur le sort immuable de l'humanité. Nous venons au monde, nous grandissons puis vieillissons et enfin nous mourons. Une fois encore, je tentais de trouver un sens à tout cela. J'avais beau retourner le problème de tous les côtés, aucune issue de secours ne se mit à clignoter. Je baignais dans une sorte de torpeur mélancolique. Je franchis un portillon au p