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CRITIQUE DU ROMAN DE MONIQUE DOUILLET "APRES LE 11 MARS"

J’ai malicieusement envie de dire, là tout de suite, qu’après le onze mars, il y a eu le douze (du même mois). L’auteure ne m’en voudra pas...Elle aime rire de tout, c’est l’une des ressources naturelles que nous avons en commun, bien que, parfois, les larmes nous montent aux yeux devant le spectacle de l’humanité courant à sa perte en se voilant la face sur tout ou à peu près. J’en reviens au livre de Monique Douillet. Le titre est déjà en lui-même une interrogation sur l’avenir de la planète. Plusieurs personnages vont vivre leur aventure humaine par le truchement de mails, tissant peu à peu un lien entre eux. Il y a Shoko, Erell, Julien... On apprend à les connaître au fil du temps et des évènements. L’actualité, les revirements, les mensonges politiques donnent au roman une réelle analyse de notre époque où le pire côtoie le meilleur. Monique Douillet, un nom à retenir. « Après le 11 Mars » un livre à découvrir. aux Editions Langlois Cécile  Le 12 Octobre 2013 A

BIO et BIBLIO

         A PROPOS… Je suis née à Roubaix dans le nord. J'y ai très peu vécu quoique l'empreinte familiale soit toujours présente sur ces terres longtemps vouées à la mine et au textile. Aujourd'hui, les corons tombent en ruine, l'herbe folle envahit les murs lézardés, comme autant de souvenirs déchirants parmi lesquels surgissent les visages noirs de charbon et les yeux clairs des mineurs de fond. Mes arrière-grands-parents connurent les affres de la mine, les grèves et le grisou. D'un grand père limonadier dont je garde précieusement l'enseigne aux tons acidulés, je revois les images et j'entends le bruit des bouteilles entrechoquées. La carriole à cheval traverse parfois mes rêves et les roues en bois font sur le pavé un bruit sourd. Mon enfance, encore si présente, est synonyme de paysages brûlés par un soleil impitoyable, aux dunes blondes et aux oueds asséchés. Les figuiers de barbarie dardent leurs épines tandis qu'à l'ombre des palmiers

AH SI J' ETAIS RICHE

En France, nous avons l'argent honteux et suspect. Toutes les personnes quI se sont enrichies par leur investissement personnel, que ce soit en tant qu'entrepeeneur ou en tant que financier, sont montrées du doigt. On leuri prend les trois quarts de leurs gains. Bien sûr il existe les filières pour l'évasion fiscale mais cela est illégal. Pourtant, ce sont ces gens-là qui font tourner l'économie. Alors les cadres moyens et les employés et ouvriers devraient prendre en compte leur tranquiliité d'esprit et leur salaire régulier. Ce n'est pas un inconvénient mais un avantage que d'être dégagé des soucis que cause une entreprise à propos du carnet de commande, de la balance comptable etc..., Je n'évoquerai pas ici les régimes spéciaux des fonctionnaires et autres corporations (sénateurs, députés, ministres et j'en passe). Tou compte fait, ISF ou pas maintenant on y est vite si on est propriétaire), il faut être fier de ce que l'on a réalisé et Em

Babelio et moi

AnneStien 5 citations Découvrir cet auteur sur Babelio.com

VOUS DORMEZ LA NUIT ?

Rien ne nous dit que cette nuit sera pleine de songes métaphoriques, de rêves prémonitoires ou de cauchemars haletants. Seraient-ce la pleine lune qui joue avec nos nerfs, la lune rousse qui rend fou, la lune noire qu'il faut fuir pour éviter le mauvais oeil ?  Oui mais comment savoir si le sommeil va s'emparer de nous en lisant Kafka dans ses métamorphoses ou Zweig dans sa lettre à une inconnue. Les lignes se mettent à danser, les yeux se ferment, le livre choit en douceur sur la couette ... La réalité s'efface insensiblement pour laisser place au rêve. Les noctambules le savent bien qui vont se coucher quand d'autres se lèvent pour aller travailler. Combien de mots, de vers et de rimes ont sombré dans la nuit sans jamais refaire surface. Personne ne pense aux mots dont le naufrage est irréparable. Pourtant la nuit et le jour ont fait un pacte, ils se suivent inexorablement sans que ce cycle ne s'interrompe. Le mystère de l'existence de la terre et des hom

L'AVEU

Sur l'écran noir de mes nuits blanches, j'ai écrit un paragraphe indéchiffrable. Est-ce une réminiscence de l'Aveu de Costa Gavras, film dans lequel Montant est torturé au cours d'interrogatoires stupides et incessants ? Le langage codé figurant sur ma page vierge résulte-t-il des arcanes kafkaïennes au centre desquelles se trouve prisonnier le personnage principal qui doit avouer l'inavouable, sans qu'il sache ce qu'il doit accepter de confesser. Emblème de toutes les dictatures, le scénario démontre que l'innocence n'existe pas et qu'il faut avouer n'importe quoi y compris des faits inconnus complètement étrangers à soi. On comprend alors que les dictatures, quelles qu'elles soient, fonctionnent d'abord sur le mensonge, la terreur, la torture, le crime. Les pierres du mur de Berlin renvoient encore aux slogans de liberté lorsque le sinistre édifice tomba sur ordre des dirigeants est-ouest... Rien n'est épargné aux peuples, ni