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ET SI LA TERRE N'ETAIT PAS RONDE...

Après tout, les anciens avaient peut-être raison ! Si la planète bleue était plate, on pourrait traiter son encéphalogramme et le faire repartir d'un bon pied ! Si elle n'était pas ronde, on enverrait les malfrats, les terroristes et les criminels dans le vide sidéral en profitant d'un cyclone baptisé de frais sur réservation payante !  Le comble du comble serait de défier un jardinier prétentieux d'aller faire rougir les tomates dans le jardin du bout de la terre. Mais voilà, elle est ronde, elle est même gironde, la terre, sphérique, avec un périmètre inchangé.  Mais ... Supposons qu'une chauve-souris joue avec votre digicode  et entre en battant  de l'aile ! Elle n'irait pas bien loin, la terre s'arrête dans un cul de sac, et hop, la chauve-souris plongerait dans le néant ! Ce serait pratique mais aussi très dangereux, ce sombre fossé, ce gouffre insondable, ce Charybde sans Scylla, l'enfer tout simplement... Mais l'enfer, on lui

CINEMA D'HIER ET D'AVANT-HIER

Hier et avant-hier, c'était quand ? Juste avant le tsunami provoqué par la "nouvelle vague", celle où surfaient les Chabrol, Truffaut, Rhomer, Malle, l'inénarrable Godard, Jacques Tati achevait Mon oncle. La Cinecitta était une institution indétrônable où se croisaient les légendaires figures du cinéma italien, le flamboyant Visconti, le talentueux Scola, le munificent Antonioni, l'immense Fellini.... Il y avait déjà Autant-Lara, Carné, Clouzot et de Sica, Rossellini sans compter les monuments d'Outre-Manche, Hitchcock, Ford, Attaway, Hughes ... Quant aux comédiens, ils ont laissé l'empreinte de leurs talents notamment sur un trottoir de la cité des Anges, Tous ont interprété leur rôle avec passion au cours de leur éblouissante ascension dans le ciel hollywoodien où leur étoile scintille pour l'éternité. Que dire des stars du grand cinéma telles que Sophia, Gina, Antonnella, Claudia, Romy, Brigitte, Anouk, Michèle, Ingrid, Grace, Ma

SOUFFLE D'AMOUR

D'ores et déjà, je prévois l'absence, La solitude, silence du cœur, Amertume, belle indifférence, Déclin de l'amour, ce deuil sans lueur. D'ores et déjà, je subis l'outrage, Profonde douleur, aux sanglots éteints, Le regard baissé, ignorant la rage, Car tu n'es plus là, depuis ce matin. D’ores et déjà, ton odeur j’oublie, Douce vengeance, vile trahison, Tes pas s’effacent, triste anomalie, Le froid me glace,  longue pâmoison. D’ores et déjà, j’erre dans les limbes, Je ne souffre plus, je ressens la paix, De l’auréole mon esprit se nimbe, Je suis un ange,  j’en porte le faix.  D’ores et déjà …

ICI BAS

Qu'on se le dise, ici bas, on ne vole pas haut ! Petits potins, ragots de toutes sortes, calomnies, harcèlements, complots, voilà de quoi s'inspirer  d'une réalité affligeante. Je veux parler de ceux qui nous gouvernent en utilisant toutes les vieilles ficelles un tant soit peu érodées par l'usage immodéré qui en est fait. Mais cela concerne seulement (c'est déjà trop) une partie de la classe politique. Ce mauvais portrait déteint sur les responsables (mais pas coupables) à peu près honnêtes et dignes d'être élus. Un sourire, un bon mot, des mains serrées, des promesses non tenues, l'état de grâce, de nos jours, dure à peine une heure car on s'aperçoit vite de la duperie. Je ne vise personne mais je me souviens des discours d'aujourd'hui et d'hier. Le détachement pour les mots d'aujourd'hui, trompeurs et inconsidérés en opposition au credo fondamental qui nous était asséné sur le petit écran en noir et blanc, fait un contrast

UN SIECLE TROP TARD

Roman de Stéphane Loiseau Aux Editions Durand Peyroles Un étrange navire est commandé par un mystérieux milliardaire indien. Alex, entrepreneur de chantier naval au bord de la faillite, signe ce contrat en dépit des exigences de délai de livraison extrêmement court. Une atmosphère d’aventure sur un fond nostalgique du passé nous entraîne dans le sillage du paquebot. On y rencontre Dino, inquiétant et fuyant on ne sait quelle vérité. Virginia hante les coursives d’un bateau à l’identique naviguant en 1923. Les destins parallèles se frôlent, se perdent jusqu’à l’ultime dénouement. L’auteur, doté d’une imagination fertile, embarque à son bord ses lecteurs ravis du voyage en leur faisant découvrir les secrets d’un siècle révolu enfouis dans les grands fonds marins. Le style, le thème du livre donnent à nos rêves des brumes venues d’ailleurs aux couleurs inconnues. Enfin, il faut citer les œuvres précédentes de Stéphane Loiseau, à savoir Une bulle de verre dans l’or

CRITIQUE DU ROMAN DE MONIQUE DOUILLET "APRES LE 11 MARS"

J’ai malicieusement envie de dire, là tout de suite, qu’après le onze mars, il y a eu le douze (du même mois). L’auteure ne m’en voudra pas...Elle aime rire de tout, c’est l’une des ressources naturelles que nous avons en commun, bien que, parfois, les larmes nous montent aux yeux devant le spectacle de l’humanité courant à sa perte en se voilant la face sur tout ou à peu près. J’en reviens au livre de Monique Douillet. Le titre est déjà en lui-même une interrogation sur l’avenir de la planète. Plusieurs personnages vont vivre leur aventure humaine par le truchement de mails, tissant peu à peu un lien entre eux. Il y a Shoko, Erell, Julien... On apprend à les connaître au fil du temps et des évènements. L’actualité, les revirements, les mensonges politiques donnent au roman une réelle analyse de notre époque où le pire côtoie le meilleur. Monique Douillet, un nom à retenir. « Après le 11 Mars » un livre à découvrir. aux Editions Langlois Cécile  Le 12 Octobre 2013 A