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POSSEDER

Posséder (d u verbe avoir au Petit Robert) La définition du verbe « avoir »  est précise et en même temps vague : « Etre en possession, bénéficier, jouir, obtenir, procurer, acheter, acquérir, remporter et bien d’autres significations »…, J’illustre volontiers le verbe posséder. Il est particulièrement représentatif de la mentalité humaine. Depuis la nuit des temps, les hommes veulent avoir un bien. Ils travaillent pour cela sans se rendre compte que ce n’est qu'un leurre. L’appartenance à une catégorie sociale, pourvue de biens mobiliers, immobiliers, financiers constitue le rêve de tout un chacun. Sont-ils, ces hommes et femmes, pour autant plus heureux ? J’en doute. Le fait d’avoir des richesses terrestres, monnayables et transmissibles, donne effectivement la jouissance des biens. Certains en profitent raisonnablement ; d’autres deviennent obsédés par l’argent et le font fructifier sans dépenser le moindre sou ; d’autres encore dilapident leur fortune. Mais pos

BRAISES

De ton doux regard bleu de sienne, Pétillant et narquois, je me languis, A l’ombre de la tonnelle ancienne, Par temps moite quand souffle le chergui. Le vent, chargé de sable, brûle l’âme, Soumise aux tourments de ton désaveu, Douleurs et souffrances, lancinant drame, Aux remords tardifs, l’inutile aveu. Ennemis enchaînés, cœur en déroute, Nos cris résonnent, j’essuie mes pleurs, Dans mon esprit, tu as semé le doute, Par nos feux éteints, les braises se meurent.

RIEN NE VA PLUS;;;

Rien ne va plus, je ne vous dis que ça ! Le 11 Novembre était houleux, en Bretagne c'est un ouragan de protestations et de mécontentement, dans le Berry, la chasse est souffreteuse, les fromages ont un goût amer, en Corse, sauf pendant la sieste, on revendique des emplois pour ne rien faire, dans le Lubéron, on boude, en Touraine, les châteaux font grise mine, dans le Nord, on baisse le chauffage, bien que sous les pavés, l'enfer existe, dans l'Est, on ouvre toujours plus d'estaminets, à Marseille, les truands font  grève, on veut leur imposer une ligne de conduite, en Béarn, on chauffe la garbure, point de poule au pot, en Normandie, les vaches font du lait caillé ... Oui, nous sommes tous mécontents, inquiets, et matraqués par une fiscalité injuste et excessive alors que les bourses sont vides et que l'on se demande comment et sous quel joug totalitaire nous survivrons. Je croise tous mes doigts pour que l'issue soit heureuse. Gardons-nous d'un pessim

ET SI LA TERRE N'ETAIT PAS RONDE...

Après tout, les anciens avaient peut-être raison ! Si la planète bleue était plate, on pourrait traiter son encéphalogramme et le faire repartir d'un bon pied ! Si elle n'était pas ronde, on enverrait les malfrats, les terroristes et les criminels dans le vide sidéral en profitant d'un cyclone baptisé de frais sur réservation payante !  Le comble du comble serait de défier un jardinier prétentieux d'aller faire rougir les tomates dans le jardin du bout de la terre. Mais voilà, elle est ronde, elle est même gironde, la terre, sphérique, avec un périmètre inchangé.  Mais ... Supposons qu'une chauve-souris joue avec votre digicode  et entre en battant  de l'aile ! Elle n'irait pas bien loin, la terre s'arrête dans un cul de sac, et hop, la chauve-souris plongerait dans le néant ! Ce serait pratique mais aussi très dangereux, ce sombre fossé, ce gouffre insondable, ce Charybde sans Scylla, l'enfer tout simplement... Mais l'enfer, on lui

CINEMA D'HIER ET D'AVANT-HIER

Hier et avant-hier, c'était quand ? Juste avant le tsunami provoqué par la "nouvelle vague", celle où surfaient les Chabrol, Truffaut, Rhomer, Malle, l'inénarrable Godard, Jacques Tati achevait Mon oncle. La Cinecitta était une institution indétrônable où se croisaient les légendaires figures du cinéma italien, le flamboyant Visconti, le talentueux Scola, le munificent Antonioni, l'immense Fellini.... Il y avait déjà Autant-Lara, Carné, Clouzot et de Sica, Rossellini sans compter les monuments d'Outre-Manche, Hitchcock, Ford, Attaway, Hughes ... Quant aux comédiens, ils ont laissé l'empreinte de leurs talents notamment sur un trottoir de la cité des Anges, Tous ont interprété leur rôle avec passion au cours de leur éblouissante ascension dans le ciel hollywoodien où leur étoile scintille pour l'éternité. Que dire des stars du grand cinéma telles que Sophia, Gina, Antonnella, Claudia, Romy, Brigitte, Anouk, Michèle, Ingrid, Grace, Ma

SOUFFLE D'AMOUR

D'ores et déjà, je prévois l'absence, La solitude, silence du cœur, Amertume, belle indifférence, Déclin de l'amour, ce deuil sans lueur. D'ores et déjà, je subis l'outrage, Profonde douleur, aux sanglots éteints, Le regard baissé, ignorant la rage, Car tu n'es plus là, depuis ce matin. D’ores et déjà, ton odeur j’oublie, Douce vengeance, vile trahison, Tes pas s’effacent, triste anomalie, Le froid me glace,  longue pâmoison. D’ores et déjà, j’erre dans les limbes, Je ne souffre plus, je ressens la paix, De l’auréole mon esprit se nimbe, Je suis un ange,  j’en porte le faix.  D’ores et déjà …

ICI BAS

Qu'on se le dise, ici bas, on ne vole pas haut ! Petits potins, ragots de toutes sortes, calomnies, harcèlements, complots, voilà de quoi s'inspirer  d'une réalité affligeante. Je veux parler de ceux qui nous gouvernent en utilisant toutes les vieilles ficelles un tant soit peu érodées par l'usage immodéré qui en est fait. Mais cela concerne seulement (c'est déjà trop) une partie de la classe politique. Ce mauvais portrait déteint sur les responsables (mais pas coupables) à peu près honnêtes et dignes d'être élus. Un sourire, un bon mot, des mains serrées, des promesses non tenues, l'état de grâce, de nos jours, dure à peine une heure car on s'aperçoit vite de la duperie. Je ne vise personne mais je me souviens des discours d'aujourd'hui et d'hier. Le détachement pour les mots d'aujourd'hui, trompeurs et inconsidérés en opposition au credo fondamental qui nous était asséné sur le petit écran en noir et blanc, fait un contrast