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J’AIME CEUX QUI S’AIMENT J’aime Lire un poème Tout au long Des chemins blonds Dans les villages Sous les ombrages D'une verte tonnelle Où chante l'hirondelle. J'aime Sur d'autres thèmes Mon vieux vélo Très rigolo Avec une cloche Dans ma sacoche Pour faire danser Mon scarabée. J'aime Les problèmes Arithmétiques Pas trop sadiques Et aussi les textes Sans aucun prétexte Mais je m'égare A tous égards J'aime Ceux qui s'aiment.

LA COUPE EST PLEINE

Bon, vous  me direz que ça ne change pas, rien de nouveau dans l'hexagone, on divise pour régner, on promet la lune, on avoue de menus forfaits pour satisfaire le peuple, avec plein de petits détails croquignolets, on s'allie, on trahit, on s'associe, on raconte n'importe quoi, on gagne des points dans les sondages puis on en perd selon l'audimat, on flirte avec les médias, tout sourire, les dents blanchies, le hâle permanent, le cheveu lissé. Pourtant, la colère gronde, les poings se lèvent, les huées résonnent, les marches sont silencieuses, le mécontentement est corporatif, les urgences médicales sont en grève, les banques épargnent, la bourse fait grise mine, les centrales nucléaires explosent, les éoliennes se reposent, le printemps est timide, l'air est saturé de particules fines, les inondations se multiplient tandis que la banquise se transforme en icebergs flottants prêts à fondre sous un soleil voilé. Triste réalité. Ils font campagne avec des acc

L' ELEGANCE DU CAMELEON

Le recueil de nouvelles "L'élégance du caméléon" écrit par moi-même et Bernard Gallois est sorti en Mai 2016 chez Editions LC. Il est disponible sur le site de l'éditeur : http://www.editionslangloiscecile.fr et sur Amazon et FNAC au prix de 16 € broché ISBN 9791093510644 et auprès de la librairie numérique de Monaco au prix de 7 € en e-book Une réédition a été nécessaire. 

LES SOMMETS DE L'AME

LES SOMMETS DE L’AME Les caresses des nuages impalpables, Aux douceurs nébuleuses ineffables, Parent les massifs aux flancs généreux, Sublimant leur caractère  vaporeux. Les  vertes prairies, en multiples quinconces, Tendres aquarelles, semailles et semonces, Echiquier primitif, palettes de couleurs, Créent un damier naturel de splendeurs. La neige dessine un feston blanc, Sur les hauts sommets en un seul élan, Un tapis immaculé de poudreuse Recouvre chaque vallée bienheureuse. Hélas tu pleures encore, tu gémis, Mais l’amour est un poison impuni, A l’infini l’écho lointain d’un soir Vient ranimer ton profond désespoir.
Quand même ! Ils ont osé, ils continuent, les vestes sont usées à force d'être retournées. Que croire et qui croire ? Les articles de presse ? Les journalistes de l'audiovisuel ? Le voisin qui a toujours un "y a qu'à, faut qu'on" à la bouche ? Les infos ici et là ? Se faire sa propre conviction ne revient-il pas à dire: je ne crois qu'en moi et j'ai raison. Alors on hausse les épaules, on prend un air détaché, on s'arrache  les journeaux people en se disant :comment fait-il pour jongler avec le plein emploi présidentiel en se faufilant partout avec l'air niais sur un scooter qui a vu des jours meilledurs; Il pétarade sous les fenêtres de ses belles qui finissent de guerre lasse par murmurer  avec lassitude : "Monte, François, il y a la grande bibliothèque ! cela pourrait-être utile !" Une recette pour le prochain best-seller ? " L'accroche, il la voit déjà. Il fredonne : "Je me voyais déjà en haut de l'affiche..

LE PAYS DE THELLE

Les vertes collines demeurent souvenir Fécondes et riches de coutumes fières Maintes branches fleuries, entêtant élixir, Ornent certains chemins aux talus de bruyères Les sentiers en sous-bois inclinant au soupir Offrent au promeneur des virées buissonnières Dans les petits jardins frémissant au zéphyr Les amours éclosent, fleurs aux boutonnières Les lacets des coteaux avivent le désir A Gaïa de s’unir sans regret ni œillères Jusqu’à la fin des temps nimbés de plaisir Ces folles errances par l’intime loisir Enrichissent l’âme perdue en ses prières Belle plénitude d’un serment sans faillir