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Affichage des articles du novembre 17, 2013

BRAISES

De ton doux regard bleu de sienne, Pétillant et narquois, je me languis, A l’ombre de la tonnelle ancienne, Par temps moite quand souffle le chergui. Le vent, chargé de sable, brûle l’âme, Soumise aux tourments de ton désaveu, Douleurs et souffrances, lancinant drame, Aux remords tardifs, l’inutile aveu. Ennemis enchaînés, cœur en déroute, Nos cris résonnent, j’essuie mes pleurs, Dans mon esprit, tu as semé le doute, Par nos feux éteints, les braises se meurent.