Je m'appelle Louise. Lui, c'est Antony... Quand mes yeux se perdent dans les siens, je retrouve le lien indestructible qui nous unit. Son regard est profond, insondable. Je perçois une lueur d'inquiétude tandis que sa main se pose sur la vitre qui nous sépare. Je place mes doigts sur le verre embué. Bien que je sois du bon côté, je ressens sa culpabilité. Je suppose que ce sentiment l'obsède. A voir sa mine de papier mâché, il ne doit pas dormir souvent et ses rêves ont tout l'air d'être des cauchemars. Je suis là, tout près de lui, mais je ne sens pas son odeur ni son parfum. J'ai oublié. Le silence entre nous se prolonge, riche de nos émotions. Flash back sur le 13 Juillet dernier. A minuit, le feu d'artifice s'était emparé du ciel pour éclater en grappes de lumière. La foule s'était massée sur la place. C'est alors que mon regard s'était posé pour la première fois sur Antony. J'avais longuement observé son manè
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