Les « assises » sont postérieures à tout évènement digne d’un débat. A remarquer que les protagonistes sont tous assis en cercle plus ou moins concentriques ! Si on prend pour exemple les gradins, comme l'hémisphère de l'assemblée nationale, la localisation droite, centre, gauche, a enfermé les esprits des députés plus ou moins dépités, dans des clivages inter-directionnels limitant leur vision au nombril de tout un chacun, à savoir qui, du centre, de la gauche, de la droite sera élu au prochain tour. Les sièges de ces "assises" étant éjectables, les z'élus font attention à leurs flancs, droite ou gauche, tout en gardant une ouverture au centre, histoire de pouvoir retourner leur veste. Mais je m'égare... Les écrivains, eux, n'ont pas de veste, leur maigre revenu ne le leur permet pas ! Ils ont leur dernier livre sur la table et attendent des lecteurs improbables. A droite, un parcours fléché de désillusions en chute de moral, on peut rêver des chutes ...
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