Les « assises »
sont postérieures à tout évènement digne d’un débat. A remarquer que les
protagonistes sont tous assis en cercle plus ou moins concentriques ! Si on prend pour exemple les gradins, comme
l'hémisphère de l'assemblée nationale, la localisation droite, centre, gauche,
a enfermé les esprits des députés plus ou moins dépités, dans des clivages
inter-directionnels limitant leur vision au nombril de tout un chacun, à savoir
qui, du centre, de la gauche, de la droite sera élu au prochain tour. Les
sièges de ces "assises" étant éjectables, les z'élus font attention à
leurs flancs, droite ou gauche, tout en gardant une ouverture au centre,
histoire de pouvoir retourner leur veste.
Mais je m'égare... Les écrivains, eux, n'ont pas de veste, leur maigre revenu ne le leur permet pas ! Ils ont leur dernier livre sur la table et attendent des lecteurs improbables. A droite, un parcours fléché de désillusions en chute de moral, on peut rêver des chutes du Niagara, craindre d'aller de charybde en scylla, jusqu'au gouffre de Padirac, bien connu des Aveyronnais que je salue au passage
Mais je m'égare... Les écrivains, eux, n'ont pas de veste, leur maigre revenu ne le leur permet pas ! Ils ont leur dernier livre sur la table et attendent des lecteurs improbables. A droite, un parcours fléché de désillusions en chute de moral, on peut rêver des chutes du Niagara, craindre d'aller de charybde en scylla, jusqu'au gouffre de Padirac, bien connu des Aveyronnais que je salue au passage
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Il n'en est pas moins vrai que certains écrivains ne se tournent ni à droite, ni à gauche encore moins au centre, ils font un pas de géant pour éviter les sombres précipices de l'oubli ! Ils se dirigent en tâtonnant vers le livre numérique lequel a déjà conquis son public. Les assises peuvent bien s'asseoir sur leur auguste fondement, leur prétention, leur inutilité et leur superficialité. Les tables rondes prendront une forme hexagonales et les rencontres seront peut-être un jour un vrai prétexte pour échanger les ressentis en évitant les écueils pernicieux de la gloriole et du faux-parler.
Debout et non assis, nous, lecteurs et écrivains, nous défendons notre liberté de choisir, d'écrire et de diffuser. La seule incertitude étant la qualité de l'édition, il faut impérativement choisir sa maison d'édition en conséquence. Le livre n'a plus qu'à bien se tenir, l'oraison funèbre n'est pas pour demain, Papier ou numérique, les textes sont les mêmes, seul le support change. Alors plus de tergiversation, plus de doute, plus d'atermoiement, la version numérique est de plus en plus un moyen d'expression courant. Le livre papier reste un objet sensuel, aux pages tournées et relues. En prime, il s’enorgueillit d’une couverture attirante. La quatrième de couverture synthétise avec art l’histoire contée et fait un bref portrait de l’auteur.
Il n'en est pas moins vrai que certains écrivains ne se tournent ni à droite, ni à gauche encore moins au centre, ils font un pas de géant pour éviter les sombres précipices de l'oubli ! Ils se dirigent en tâtonnant vers le livre numérique lequel a déjà conquis son public. Les assises peuvent bien s'asseoir sur leur auguste fondement, leur prétention, leur inutilité et leur superficialité. Les tables rondes prendront une forme hexagonales et les rencontres seront peut-être un jour un vrai prétexte pour échanger les ressentis en évitant les écueils pernicieux de la gloriole et du faux-parler.
Debout et non assis, nous, lecteurs et écrivains, nous défendons notre liberté de choisir, d'écrire et de diffuser. La seule incertitude étant la qualité de l'édition, il faut impérativement choisir sa maison d'édition en conséquence. Le livre n'a plus qu'à bien se tenir, l'oraison funèbre n'est pas pour demain, Papier ou numérique, les textes sont les mêmes, seul le support change. Alors plus de tergiversation, plus de doute, plus d'atermoiement, la version numérique est de plus en plus un moyen d'expression courant. Le livre papier reste un objet sensuel, aux pages tournées et relues. En prime, il s’enorgueillit d’une couverture attirante. La quatrième de couverture synthétise avec art l’histoire contée et fait un bref portrait de l’auteur.
Au final, nous sommes
riches de deux formats de livres. La littérature peut s’y épanouir…
Anne STIEN
16092013
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