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CRITIQUE DU ROMAN DE MONIQUE DOUILLET "APRES LE 11 MARS"


J’ai malicieusement envie de dire, là tout de suite, qu’après le onze mars, il y a eu le douze (du même mois). L’auteure ne m’en voudra pas...Elle aime rire de tout, c’est l’une des ressources naturelles que nous avons en commun, bien que, parfois, les larmes nous montent aux yeux devant le spectacle de l’humanité courant à sa perte en se voilant la face sur tout ou à peu près.

J’en reviens au livre de Monique Douillet. Le titre est déjà en lui-même une interrogation sur l’avenir de la planète. Plusieurs personnages vont vivre leur aventure humaine par le truchement de mails, tissant peu à peu un lien entre eux. Il y a Shoko, Erell, Julien... On apprend à les connaître au fil du temps et des évènements. L’actualité, les revirements, les mensonges politiques donnent au roman une réelle analyse de notre époque où le pire côtoie le meilleur.

Monique Douillet, un nom à retenir.
« Après le 11 Mars » un livre à découvrir.
aux Editions Langlois Cécile 

Le 12 Octobre 2013
Anne STIEN

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LE PAYS DE THELLE

Les vertes collines demeurent souvenir Fécondes et riches de coutumes fières Maintes branches fleuries, entêtant élixir, Ornent certains chemins aux talus de bruyères Les sentiers en sous-bois inclinant au soupir Offrent au promeneur des virées buissonnières Dans les petits jardins frémissant au zéphyr Les amours éclosent, fleurs aux boutonnières Les lacets des coteaux avivent le désir A Gaïa de s’unir sans regret ni œillères Jusqu’à la fin des temps nimbés de plaisir Ces folles errances par l’intime loisir Enrichissent l’âme perdue en ses prières Belle plénitude d’un serment sans faillir

HYPNOSE

Prix Paul Verlaine Juin 2011 Dort mon jardin secret, la mémoire encor vive,    Un souffle me conduit, je remonte le temps, Lors de mes jeunes ans, en saison de printemps, Je flâne près de l’eau, en restant sur la rive, Un orage survient, je me sens si craintive, Mon cœur se fait tambour, chamade en contretemps, Je chute dans le lac, étrange passe-temps, Un quidam maussade déambule en coursive. Je me noie en ces eaux, fatales inerties, L’image du bonheur s’imprime en facéties, Frôlement du néant troublé par maints appels, Sauveur de nulle part, ange tant bienvenu, L’homme s’en est allé, demeurant inconnu, Parfois certaines nuits, je rêve aux archipels. Anne STIEN    

Présentation recueil REVES D'AILLEURS

Dans ce recueil, l’auteure, Anne Stien, aborde tous les thèmes. L’amour, la passion, la haine, la violence mais aussi la vie en ce qu’elle a de plus précieux, loin des artifices et des bassesses. Tout est dit quand s’expriment l’émotion, la tendresse, l’émerveillement devant la splendeur de la nature, son éphémère beauté, tout au long des saisons.  Ainsi, s’agissant d’un poème intitulé « Le pays de Thelle », on peut lire : « Les sentiers en sous-bois inclinant aux soupirs Offrent aux promeneurs des  virées buissonnières. Dans les petits jardins frémissant au zéphyr, Les amours éclosent, fleurs aux boutonnières ». Quelques textes poétiques viennent clore ce recueil paru aux Editions Langlois Cécile sous le numéro ISBN 979-10-93510-04-0 au prix de 13 €.  http://www.editionslangloiscecile.fr