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LE BOIS FLOTTE

Bonjour,

Tandis que Vals danse sur les accords de la valse à mille temps, en devenant rouge de colère, rendez-vous compte, les éleveurs élèvent la voix, les agriculteurs crient au secours, la sécheresse climatique avance, Pôle Emploi embauche, les usines débauchent, sur les plages non abandonnées, coquillages et crustacés font grise mine, sous le soleil exactement, pas n'importe où, tandis que la moutarde de Dijon monte au nez de Hollande dont le pantalon trop court remonte quand il éternue. Eh oui il ne savait pas que la moutarde pique au nez ! Alors que dire des picaillons qu'on distribue en urgence sans approfondir la situation, que dire des people qui ancrent leur yatch en baie de Cannes en rejetant leurs déchets, que dire de tout cela, je vous le demande ? Plus sérieusement, où va-t-on, car on y va, mais il manque la direction à prendre et un plan détaillé. On flotte dans une ambiance houleuse, ça tangue, le décor est planté : le bois flotté a de l'avenir comme l'âge tendre et tête de bois de nos années pré-yéyé. Le soleil est au rendez-vous tandis que je me dirige à pas comptés vers mon jacuzzi qui n'existe que dans mes rêves aquatiques en adoptant la démarche de profil de Néfertiti, c'est plus prudent par les temps qui courent ! 
A plus !

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LE PAYS DE THELLE

Les vertes collines demeurent souvenir Fécondes et riches de coutumes fières Maintes branches fleuries, entêtant élixir, Ornent certains chemins aux talus de bruyères Les sentiers en sous-bois inclinant au soupir Offrent au promeneur des virées buissonnières Dans les petits jardins frémissant au zéphyr Les amours éclosent, fleurs aux boutonnières Les lacets des coteaux avivent le désir A Gaïa de s’unir sans regret ni œillères Jusqu’à la fin des temps nimbés de plaisir Ces folles errances par l’intime loisir Enrichissent l’âme perdue en ses prières Belle plénitude d’un serment sans faillir

HYPNOSE

Prix Paul Verlaine Juin 2011 Dort mon jardin secret, la mémoire encor vive,    Un souffle me conduit, je remonte le temps, Lors de mes jeunes ans, en saison de printemps, Je flâne près de l’eau, en restant sur la rive, Un orage survient, je me sens si craintive, Mon cœur se fait tambour, chamade en contretemps, Je chute dans le lac, étrange passe-temps, Un quidam maussade déambule en coursive. Je me noie en ces eaux, fatales inerties, L’image du bonheur s’imprime en facéties, Frôlement du néant troublé par maints appels, Sauveur de nulle part, ange tant bienvenu, L’homme s’en est allé, demeurant inconnu, Parfois certaines nuits, je rêve aux archipels. Anne STIEN    

Présentation recueil REVES D'AILLEURS

Dans ce recueil, l’auteure, Anne Stien, aborde tous les thèmes. L’amour, la passion, la haine, la violence mais aussi la vie en ce qu’elle a de plus précieux, loin des artifices et des bassesses. Tout est dit quand s’expriment l’émotion, la tendresse, l’émerveillement devant la splendeur de la nature, son éphémère beauté, tout au long des saisons.  Ainsi, s’agissant d’un poème intitulé « Le pays de Thelle », on peut lire : « Les sentiers en sous-bois inclinant aux soupirs Offrent aux promeneurs des  virées buissonnières. Dans les petits jardins frémissant au zéphyr, Les amours éclosent, fleurs aux boutonnières ». Quelques textes poétiques viennent clore ce recueil paru aux Editions Langlois Cécile sous le numéro ISBN 979-10-93510-04-0 au prix de 13 €.  http://www.editionslangloiscecile.fr