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BIO et BIBLIO


        A PROPOS…


Je suis née à Roubaix dans le nord. J'y ai très peu vécu quoique l'empreinte familiale soit toujours présente sur ces terres longtemps vouées à la mine et au textile. Aujourd'hui, les corons tombent en ruine, l'herbe folle envahit les murs lézardés, comme autant de souvenirs déchirants parmi lesquels surgissent les visages noirs de charbon et les yeux clairs des mineurs de fond. Mes arrière-grands-parents connurent les affres de la mine, les grèves et le grisou. D'un grand père limonadier dont je garde précieusement l'enseigne aux tons acidulés, je revois les images et j'entends le bruit des bouteilles entrechoquées. La carriole à cheval traverse parfois mes rêves et les roues en bois font sur le pavé un bruit sourd.
Mon enfance, encore si présente, est synonyme de paysages brûlés par un soleil impitoyable, aux dunes blondes et aux oueds asséchés. Les figuiers de barbarie dardent leurs épines tandis qu'à l'ombre des palmiers, roucoulent les tourterelles. Je grandis ainsi, solitaire, dévorant les livres de toute sorte. Je commençai dès lors à écrire de petites histoires, des nouvelles et des contes aujourd'hui égarés. Après l'indépendance marocaine, nous vécûmes dans les Pyrénées Atlantiques aux abords verdoyants. J'étais sidérée par la luxuriance et la profusion des plantes. Enfin, nous nous installâmes dans le Nord, en plein Douaisis. Je vécus à Paris où je pris racine et fondai une famille. J’ai exercé pendant de longues années la profession d'assistante de direction, ce qui ne me laissait guère de temps pour écrire. Lorsque je fus libérée de mes fonctions, je repris ma plume d’écrivain avec passion, ayant retrouvé ma respiration poétique et littéraire. Actuellement je vis dans l'Oise. Je partage mon temps, aussi harmonieusement que possible, entre l’écriture et ma famille.




Bibliographie



UN SI JOLI CHEMIN (Editions Saint Martin 2007)
Personne n’emprunte jamais le chemin conduisant à la maison isolée. Alors qui est cet inconnu dont la présence est pour le moins insolite ? Que fait cette étrangère, réfugiée dans le grenier ? Suspense et rebondissements …
VAGUE A L’AME (Editions Saint Martin 2008)
Qu’est-il arrivé à Paul Tardieu ? Personne ne l’a revu depuis ce matin de Juin où il est sorti en mer. Pourtant, « la Mariette » est à quai à son emplacement habituel… ire nous entraîne au-delà du réel jusqu’au dénouement particulièrement insolite. Subrepticement, nous devenons les intimes du héros et partageons sa quête de la vérité.
FATALE CONSTANCE (Editions EDILIVRE 2009)
Antoine est un entrepreneur de travaux publics dans la belle région des Pyrénées Atlantiques. Il travaille « main dans la main » avec les élus. Imbroglios, compromissions, il se perd chaque jour davantage jusqu’au point de rupture. Cela sera un révélateur pour lui-même, amoureux de son Béarn et attaché à ses racines.
REFLETS INCERTAINS (Editions EDILIVRE 2009°
Léa et Paul forment un couple comme tant d’autres, entouré de leurs deux enfants Clémentine et Alex. Ils vivent dans le Béarn, au pied des Pyrénées. Les gaves cascadent joyeusement et les montagnes sont les gardiennes bienveillantes des vertes vallées. Les coteaux sont couverts de vignes.
RESONANCE (Editions EDILIVRE 2009) Recueil de nouvelles-
CENDRES (Editions les 2 encres juillet 2011) Recueil de nouvelles
LES FAUX-SEMBLANTS (Editions les Plumes d’Ocris 2012) Recueil de nouvelles
L’ECHELLE DES JOURS (Editions les Plumes d’Ocris 2012) Recueil de nouvelles et poèmes

LE MOINEAU (Langlois 2014 Nouvelles)
AUSPICES ET DELICES (Edilivre 2009, poésie)
ALTITUDE  (Edilivre 2010, poésie)

REVES D'AILLEURS (Langlois 2014 poésie)

LE MOINEAU (Langlois 2014 Nouvelles)


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HYPNOSE

Prix Paul Verlaine Juin 2011 Dort mon jardin secret, la mémoire encor vive,    Un souffle me conduit, je remonte le temps, Lors de mes jeunes ans, en saison de printemps, Je flâne près de l’eau, en restant sur la rive, Un orage survient, je me sens si craintive, Mon cœur se fait tambour, chamade en contretemps, Je chute dans le lac, étrange passe-temps, Un quidam maussade déambule en coursive. Je me noie en ces eaux, fatales inerties, L’image du bonheur s’imprime en facéties, Frôlement du néant troublé par maints appels, Sauveur de nulle part, ange tant bienvenu, L’homme s’en est allé, demeurant inconnu, Parfois certaines nuits, je rêve aux archipels. Anne STIEN    

LE BONHEUR DU JOUR

Je m’appelle Yves mais tout le monde m’a surnommé Yvon ou, quand je suis en colère, Yvan le Terrible. Il paraît qu’il a existé. Il a même été tsar de Russie. Moi, Yvon, je travaille le bois. J’aime son odeur, son toucher et sa belle allure quand j’en ai fini avec lui. Il faut préciser que je suis ébéniste et heureux de l’être. J’ai la faculté d’exercer un métier où je me réalise pleinement. C’est à la fois une activité et un plaisir. En ce moment, je rénove un  meuble ancien que j’ai déniché dans le grenier poussiéreux de mes parents. C’est un « bonheur du jour », petit secrétaire destiné à la correspondance. Cela fait maintenant près de trois semaines que je remets à neuf ce ravissant petit meuble. Il est réjouissant de voir réapparaître les nervures du bois et de percevoir son odeur. Je laisse un moment planer mes pensées et lève les yeux. Par la fenêtre ouverte, me parviennent le gazouillis des oiseaux, la sourde rumeur de la ville et le carillon de Ste Eulalie. ...

LA PREUVE DU CONTRAIRE

Il fit asseoir sa cliente. Le pire était devant lui. Douillette, bavarde, insupportable, elle le saoulait de propos ordinaires. La pluie et le beau temps venaient en premier. D’habitude, il s’arrangeait pour écourter au maximum ce flot d’insanités, mais aujourd’hui, il avait été imprévoyant et son assistante était en congé. Les fameux RTT dont on ne savait jamais quand ils allaient vous tomber dessus et combien il en restait. Il lui cloua le bec en introduisant l’aspirateur dans la bouche édentée à l’haleine pestilentielle. Il portait deux masques superposés parfumés à la citronnelle. Cela lui chatouillait le nez. Il avait parfois des envies de meurtre… Quelle raseuse ! A chaque séance avec elle, il se demandait comment il allait tenir le coup. C’était un challenge. Il avait tenté de la refiler à son associée. Mais cette dernière, fine mouche, avait éventé le piège. Il s’était donc vu dans  l’impossibilité de se débarrasser d’elle, à moins que … L’image de la seringue qu’...