Accéder au contenu principal

ICI BAS

Qu'on se le dise, ici bas, on ne vole pas haut !
Petits potins, ragots de toutes sortes, calomnies, harcèlements, complots, voilà de quoi s'inspirer  d'une réalité affligeante. Je veux parler de ceux qui nous gouvernent en utilisant toutes les vieilles ficelles un tant soit peu érodées par l'usage immodéré qui en est fait.
Mais cela concerne seulement (c'est déjà trop) une partie de la classe politique. Ce mauvais portrait déteint sur les responsables (mais pas coupables) à peu près honnêtes et dignes d'être élus.
Un sourire, un bon mot, des mains serrées, des promesses non tenues, l'état de grâce, de nos jours, dure à peine une heure car on s'aperçoit vite de la duperie.
Je ne vise personne mais je me souviens des discours d'aujourd'hui et d'hier. Le détachement pour les mots d'aujourd'hui, trompeurs et inconsidérés en opposition au credo fondamental qui nous était asséné sur le petit écran en noir et blanc, fait un contraste saisissant. Et que dire du renvoi d'une speakrine qui avait osé dévoilé la naissance d'un genou ? La séquence du spectateur en était toute bouleversée avec en arrière plan, la voix désincarnée d'une commentatrice cachée.
Tout cela pèle-mêle nous invite à remarquer aujourd'hui le manque de tenue, sans paraître vieux jeu, le laisser-aller moral et physique, l'indifférence pour toute chose non accomplie et qui devrait l'être, avec un commentaire qui défrise : "Ce n'est pas grave"...
Lâcher sa grand-mère impotente dans l'escalier, juste un prétexte comme "je ne l'ai pas fait exprès", oublier de fermer portes et fenêtres avant de partir, "A quoi ça sert", se laver tous les jours "chuis pas sale", fumer et boire en boite jusqu'au coma, "ça secoue", travailler tous les jours, "ch'préfère toucher le chômage" !
Ca y est je suis cataloguée réac. Bon si vous voulez. Mais je ferme mes portes quand il le faut, tout en gardant une ouverture vers les autres, je fais attention à ma mère, escalier ou pas, je ne bois pas jusqu'à plus soif, et je travaille encore, enfin un job qui me plait, celui d'écrivain.
Par ici la bonne soupe, l'actualité, l'humour, la poésie, des nouvelles à plein temps et un roman à venir.
C'est BLOGANNE, mon blog à moi.
Venez lire et commenter.

Sans rancune ?

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

HYPNOSE

Prix Paul Verlaine Juin 2011 Dort mon jardin secret, la mémoire encor vive,    Un souffle me conduit, je remonte le temps, Lors de mes jeunes ans, en saison de printemps, Je flâne près de l’eau, en restant sur la rive, Un orage survient, je me sens si craintive, Mon cœur se fait tambour, chamade en contretemps, Je chute dans le lac, étrange passe-temps, Un quidam maussade déambule en coursive. Je me noie en ces eaux, fatales inerties, L’image du bonheur s’imprime en facéties, Frôlement du néant troublé par maints appels, Sauveur de nulle part, ange tant bienvenu, L’homme s’en est allé, demeurant inconnu, Parfois certaines nuits, je rêve aux archipels. Anne STIEN    

LE BONHEUR DU JOUR

Je m’appelle Yves mais tout le monde m’a surnommé Yvon ou, quand je suis en colère, Yvan le Terrible. Il paraît qu’il a existé. Il a même été tsar de Russie. Moi, Yvon, je travaille le bois. J’aime son odeur, son toucher et sa belle allure quand j’en ai fini avec lui. Il faut préciser que je suis ébéniste et heureux de l’être. J’ai la faculté d’exercer un métier où je me réalise pleinement. C’est à la fois une activité et un plaisir. En ce moment, je rénove un  meuble ancien que j’ai déniché dans le grenier poussiéreux de mes parents. C’est un « bonheur du jour », petit secrétaire destiné à la correspondance. Cela fait maintenant près de trois semaines que je remets à neuf ce ravissant petit meuble. Il est réjouissant de voir réapparaître les nervures du bois et de percevoir son odeur. Je laisse un moment planer mes pensées et lève les yeux. Par la fenêtre ouverte, me parviennent le gazouillis des oiseaux, la sourde rumeur de la ville et le carillon de Ste Eulalie. ...

LE CABINET

. LE CABINET C’est un petit endroit appelé cabinet, Le lieu privé de toutes les co mm odités, Où l’on se tient assis lorsqu’on est chagriné, Le petit coin recherché pour l’inti m ité. Ce n’est pas un cabinet de curiosités, Ni l’excellent cabinet m i nistériel, Encore m oins le cabinet de l’indignité, Tout si m ple m ent, c’est le cabinet essentiel. Celui où naît par f ois la m atière de l’écrit, Le fonde m ent m ê m e de la sé m antique, L’e m place m ent pour pousser un cri, Lorsqu’enfin le bon m ot survient, artistique. Le cabinet, depuis Versailles jusqu’à nos jours, S’est m éta m orphosé sans ostentation, Pour voir des objets rares, on fait le détour, Ce sont m es m ots et m es élucubrations.                                      ...