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VOUS POUVEZ REPETER LA QUESTION ?

« Les Inconnus" bien connus nous amusent toujours. Les années ont passé. L'humour est toujours présent. Une bonne pincée de rire avec "Télé-magouille", "l'hôpital" - Marie-Thérèse se porte bien - et les "pétasses" aussi..
Une cure devrait être instituée pour que les tristes, les râleurs de tous bords, les empêcheurs de tourner en rond, les coupeurs de cheveux en quatre, les pots de colle, les irrespectueux, enfin la plupart d'entre nous, redeviennent eux-mêmes, de joyeux lurons imperméables aux chants lugubres des sirènes annonçant la fin d'un monde. 
Ce monde n'a plus rien à voir avec celui des années soixante-dix, juste après le premier choc pétrolier (1973) et l'accession de Giscard d'Estaing au pouvoir. Un président jeune et énergique, au charme un peu pédant, instituant les dîners avec une famille de France, mettant au goût du jour les causeries au coin du feu et finissant par regagner l'Elysée au petit matin, en évitant de percuter trop souvent les carrioles des laitiers parisiens. 
En ce temps-là, on ne cherchait pas longtemps du travail, il y en avait pour tout le monde. Mais on ne rit plus pour  un rien, on élit des présidents sans y croire et on attend le déluge...Il suffirait de peu de choses. Je n'ai pas la recette.
Je suis émue ! Je viens de recevoir un colis de la  Redoute !!! Et dire que cette enseigne du Nord va s'éteindre ! Roubaix, la ville des lainiers et des tisserands, fera sans doute carillonner ses cloches musicales le jour où le site fermera ses portes. Maigre consolation ! 
Je répète donc la question : Pourquoi exportons-nous notre savoir-faire et jetons-nous sur les routes des familles désespérées ? L'exil pathétique où l'on ne trouve que déception et mirages de pacotille, fait froid dans le coeur. Mais a-t-on encore du coeur ? Rodrigue contemple Chimène sans se poser la question essentielle. Le coeur, c'est quoi ? Une pulsion, un flux, un reflux. La vie. Mais, le phénomène s'accentue et les ventricules battent la mesure avec indifférence, sans se préoccuper du sort dramatique des hommes. Tout ça pour finir par une lapalissade et des formules toutes faites : Résonnent les cris des peuples en détresse, raisonnent les élites aux mensongères promesses.
Le monde tourne à l'envers, un point à l'endroit, un point  à l'envers...





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LE PAYS DE THELLE

Les vertes collines demeurent souvenir Fécondes et riches de coutumes fières Maintes branches fleuries, entêtant élixir, Ornent certains chemins aux talus de bruyères Les sentiers en sous-bois inclinant au soupir Offrent au promeneur des virées buissonnières Dans les petits jardins frémissant au zéphyr Les amours éclosent, fleurs aux boutonnières Les lacets des coteaux avivent le désir A Gaïa de s’unir sans regret ni œillères Jusqu’à la fin des temps nimbés de plaisir Ces folles errances par l’intime loisir Enrichissent l’âme perdue en ses prières Belle plénitude d’un serment sans faillir

HYPNOSE

Prix Paul Verlaine Juin 2011 Dort mon jardin secret, la mémoire encor vive,    Un souffle me conduit, je remonte le temps, Lors de mes jeunes ans, en saison de printemps, Je flâne près de l’eau, en restant sur la rive, Un orage survient, je me sens si craintive, Mon cœur se fait tambour, chamade en contretemps, Je chute dans le lac, étrange passe-temps, Un quidam maussade déambule en coursive. Je me noie en ces eaux, fatales inerties, L’image du bonheur s’imprime en facéties, Frôlement du néant troublé par maints appels, Sauveur de nulle part, ange tant bienvenu, L’homme s’en est allé, demeurant inconnu, Parfois certaines nuits, je rêve aux archipels. Anne STIEN    

Présentation recueil REVES D'AILLEURS

Dans ce recueil, l’auteure, Anne Stien, aborde tous les thèmes. L’amour, la passion, la haine, la violence mais aussi la vie en ce qu’elle a de plus précieux, loin des artifices et des bassesses. Tout est dit quand s’expriment l’émotion, la tendresse, l’émerveillement devant la splendeur de la nature, son éphémère beauté, tout au long des saisons.  Ainsi, s’agissant d’un poème intitulé « Le pays de Thelle », on peut lire : « Les sentiers en sous-bois inclinant aux soupirs Offrent aux promeneurs des  virées buissonnières. Dans les petits jardins frémissant au zéphyr, Les amours éclosent, fleurs aux boutonnières ». Quelques textes poétiques viennent clore ce recueil paru aux Editions Langlois Cécile sous le numéro ISBN 979-10-93510-04-0 au prix de 13 €.  http://www.editionslangloiscecile.fr