L'orage vient de gronder, la
pluie tropicale s'est abattue, je me suis jetée à l'eau. Au sens figuré ! J'ai
dit tout ce que je pensais, ça ne s'arrêtait pas, c'était ahurissant. J'ai vidé
mon sac, Et quand je vide mon sac (au sens propre), il y en a pour un moment.
Alors je prends mon temps, je fais l'inventaire, je lève les bras au ciel, je
fais les cent pas, ne trouvant pas le mot parfait, celui qui résumerait tout
mon charivari. Mais voilà que le trop plein s'est déversé et que les larmes,
d'abord discrètes, se sont transformées en un torrent dévastateur. Mon sac est
vide. Je me retrouve seule devant un tas d'arguments impuissants à satisfaire
les uns et les autres. En soupirant je remplis mon sac et fais le vide dans ma
tête. Qui va piano va sano !
Les vertes collines demeurent souvenir Fécondes et riches de coutumes fières Maintes branches fleuries, entêtant élixir, Ornent certains chemins aux talus de bruyères Les sentiers en sous-bois inclinant au soupir Offrent au promeneur des virées buissonnières Dans les petits jardins frémissant au zéphyr Les amours éclosent, fleurs aux boutonnières Les lacets des coteaux avivent le désir A Gaïa de s’unir sans regret ni œillères Jusqu’à la fin des temps nimbés de plaisir Ces folles errances par l’intime loisir Enrichissent l’âme perdue en ses prières Belle plénitude d’un serment sans faillir
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