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MAUVAISE MINE

Des tirs dans tous les sens, des cris, un moteur qui s’emballe, une poursuite, une sirène mugissante. L’homme git sur l’asphalte. Sa vie défile en accéléré comme dans un film muet privé de sous-titres. Il ne comprend pas ce qui se passe. Il voit son corps allongé sur un trottoir. Que fait-il couché ailleurs que dans son lit ? Au creux de sa main, il tient un objet, une sorte de talisman.  Sans frémissement, en silence, il contemple la scène en altitude, immobile et inconscient. Son teint est pâle. Sous ses paupières fermées, un rêve étrange se forme. Il remonte le temps. Le temps lointain de ses amours, le temps de l’affection envers ses parents et amis. Il serre entre ses doigts crispés son fétiche.  Les images se succèdent. Il est devenu célèbre par ses caricatures. Il perçoit des voix familières. L’émotion l’envahit. Il gémit, se lamente et implore le ciel. Seul, entre la vie et la mort, il erre dans un monde inconnu. Peu à peu, subrepticement, le cours de ses pen

LE MOINEAU VU PAR BERNARD GALLOIS

Familier, le moineau ? Regarde-donc de plus près son bec omnivore et ses pattes de dinosaure.  Reste-t-il un peu de reptilien sous les froufrous de l’envol ? Et cette bavette noire sous l’œil perçant… des traces de larmes ou le noir regard de l’inhumanité ? Quelles reliques sauvageonnes dans la bête domestiquée ? Si, comme moi, tu en as un peu marre du bof des narrations mollassonnes où tout s’explique et rien ne surprend… si tu t’en fiches que le nid soit un peu hétéroclite quand tu y trouves des œufs qui ne sont pas de pigeon mais des perles d’eau douce… voici ma prescription : lis Le Moineau. Et ne te laisse pas endormir par la remarquable maîtrise du style… n’oublie pas cette lapalissade : on ne maîtrise que ce qui est rebelle. Sinon, où serait le talent ?

Parlons du moineau

  « Le moineau » est à la fois le titre du recueil de nouvelles d'Anne Stien et la nouvelle qui clôt le livre d'histoires inspirées de faits sociaux politiques, historiques ou divers pour les unes et intimistes pour les autres. Anne a l'art de saisir le moment où la raison bascule... Et justement, la nouvelle intitulée « Le moineau » les réunit tous, en commençant pianissimo, léger et poétique, avec des bulles de savon qui transportent le rêve d'une préadolescente nommée « Élisa, comme la chanson ». « Le tourbillon », qui précède ce moineau aurait pu faire aussi la une d'un fait divers dans la grande presse, sur fond de cette terrible guerre entre la Croatie et la Serbie. Mais aurait-on su, à travers un article de journal, parler si bien du caractère fantasque de l’héroïne ?   Oups ! Avec « Jeux de mains », on change de registre et de ton : mystère, surprise, sourire et bling-bling ! L'affaire est menée en un tournemain, c'est un tour de

Mokujin // Le Moineau d'Anne Stien

11 SEPTEMBRE - 11 JANVIER

Gageons que l'unité nationale et le soutien international feront reculer les forces de l'obscurantisme.  I've a dream ...

RESPECT

Tout le monde est concerné par la disparition des collaborateurs de Charlie Hebdo. Ils ne sont pas morts pour rien, ils représentent la Liberté avec un grand "L", celle de notre pays, celle de chaque individu, enfin celle des pays engagés dans la lutte contre le fanatisme aveugle. Ce deuil national, cette perte irréversible, tout cela nous touche en plein coeur. Ensemble nous ferons front contre les extrémistes de toute sorte. Respect pour les victimes et leurs familles.

LE MOINEAU

Mon recueil de nouvelles "Le moineau" prend son envol.. Vous pouvez soit me contacter p ar e-mail. stienan@gmail.com (13€ + 4 € frais de port= 20 €) soit le commander sur le site de l'éditeur http://www.editionslangloiscecile.fr Il est également en vente sur Amazon en tapant "Anne Stien". Quelques extraits Tourbillon ...Rêveur enthousiaste, j’avais à peine mis un pied sur l’île qu’un grondement venu des profondeurs terrestres éclata. Apeurés, les voyageurs étaient retournés sur le bateau qui devait appareiller sous peu. Je ne désirais pas suivre le mouvement. Je partis seul pour rejoindre le village en surveillant les fumerolles du volcan. Je me sentais exalté, prêt à affronter tous les dangers. Mon héroïsme fut mis en pièce lorsque je constatai que le village était vidé de ses habitants. Seul un vieil homme assis sur une chaise branlante regardait la montagne en fumant sa pipe. Il m’adressa la parole dans un dialecte incompréhensible en hochant la t