Pour écrire en poésie il faut en avoir le goût, la motivation et aussi ce qu'on appelle communément l'inspiration, laquelle se fait parfois fugueuse et capricieuse. Il ne faut pas se décourager. Reprendre l'ébauche et travailler. Je crois avoir en moi une facilité, une sorte de faculté dont les fées à ma naissance m'ont pourvue. C'est l'écriture, celle qui fuse comme un geyser d'eau, fraîche et cristalline. Je pense souvent que c'est grâce à elle que j'ai surmonté les épreuves de la vie. Lorsque le moral est à un degré frisant la température du pôle nord, je mets en route un poème classique de forme régulière. La difficulté de faire passer l'émotion et ce qu'on veut exprimer en respectant la règle de prosodie est si grande que bien souvent je laisse un schéma en plan, lui donnant ainsi le temps de mûrir, de prendre consistance, de s'orienter vers le thème qui se dévoile au fur et à mesure de l'écriture. Le bénéfice de cette pratique est double : surprendre les lecteurs et se surprendre de la tournure de l'écrit. Combien de fois ai-je eu envie de faire un quatrain sur le lever du soleil tandis que sur "l'écran noir de mes nuits blanches" (cl. Nougaro) naissait une ode à la nuit !
Vous ne me croirez pas, c'est jubilatoire.
Voilà, je n'ai pas de méthode sinon le dictionnaire des synonymes et des rimes. Le reste, c'est une affaire de talent et de sensibilité. Un conseil : pour commencer ou pour vous perfectionner, munissez -vous d'un traité de prosodie.
Vous ne me croirez pas, c'est jubilatoire.
Voilà, je n'ai pas de méthode sinon le dictionnaire des synonymes et des rimes. Le reste, c'est une affaire de talent et de sensibilité. Un conseil : pour commencer ou pour vous perfectionner, munissez -vous d'un traité de prosodie.
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