Les vertes collines demeurent souvenir
Fécondes et riches de coutumes fières
Maintes branches fleuries, entêtant élixir,
Ornent certains chemins aux talus de bruyères
Les sentiers en sous-bois inclinant au soupir
Offrent au promeneur des virées buissonnières
Dans les petits jardins frémissant au zéphyr
Les amours éclosent, fleurs aux boutonnières
Les lacets des coteaux avivent le désir
A Gaïa de s’unir sans regret ni œillères
Jusqu’à la fin des temps nimbés de plaisir
Ces folles errances par l’intime loisir
Enrichissent l’âme perdue en ses prières
Belle plénitude d’un serment sans faillir
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