Un titre qui
promet, un recueil qui se mérite. Si le pire n'arrive jamais, le meilleur est
dans les mots de l'auteur. Différents
thèmes sont abordés, les minutes du temps qui passe, l'envol de Maya l'abeille,
le rêve… Ils cohabitent avec une parfaite symbiose, exprimant un questionnement
véritable et profond sur le monde d'aujourd'hui et d’hier. Le verbe devient
lapidaire quand, de sa plume la plus sombre, Alain Flayac nous conte, d'un ton faussement
enjoué, la souffrance humaine endurée dans les camps de concentration (les
pieds gelés), la réalité cruelle des drames sociaux (zen), oscillation poétique
entre une apparente légèreté et la compassion. A noter une référence à la
"Bête humaine" (Transport).
Extrait :
"De la
locomotive,La bête humaine en cage
Attend quai de la dérive
Le prochain aiguillage. »
Et puis il y a
Oradour...
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