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SOLSTICE


Blondes sont les moissons,  en fête du solstice,
Sur les planchers vibrants, valsent tous les danseurs,,
Au creux des longs chemins, flânent les promeneurs,
Près des coteaux roussis, l’amour est subreptice.
 
 
 
 
J’ai croisé ton regard, belliqueux armistice,
Nous avons fait serment d’oublier nos malheurs,
En nous aimant toujours, sans perdre nos valeurs,
Celles du bon vouloir refusant l’injustice.
 
Sous l’arbre des tourments,  à l’ombre des aïeux,
Les astres scintillants illuminent les cieux,
Nous vibrons corps à corps, passion amoureuse.
 
Terre de nos enfants, songe de l’avenir,
Des feux de la Saint-Jean,  naît coutume heureuse,
Séquence émotion,  flamme du souvenir.
 
 
 
 
 
 

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HYPNOSE

Prix Paul Verlaine Juin 2011 Dort mon jardin secret, la mémoire encor vive,    Un souffle me conduit, je remonte le temps, Lors de mes jeunes ans, en saison de printemps, Je flâne près de l’eau, en restant sur la rive, Un orage survient, je me sens si craintive, Mon cœur se fait tambour, chamade en contretemps, Je chute dans le lac, étrange passe-temps, Un quidam maussade déambule en coursive. Je me noie en ces eaux, fatales inerties, L’image du bonheur s’imprime en facéties, Frôlement du néant troublé par maints appels, Sauveur de nulle part, ange tant bienvenu, L’homme s’en est allé, demeurant inconnu, Parfois certaines nuits, je rêve aux archipels. Anne STIEN    

LE BONHEUR DU JOUR

Je m’appelle Yves mais tout le monde m’a surnommé Yvon ou, quand je suis en colère, Yvan le Terrible. Il paraît qu’il a existé. Il a même été tsar de Russie. Moi, Yvon, je travaille le bois. J’aime son odeur, son toucher et sa belle allure quand j’en ai fini avec lui. Il faut préciser que je suis ébéniste et heureux de l’être. J’ai la faculté d’exercer un métier où je me réalise pleinement. C’est à la fois une activité et un plaisir. En ce moment, je rénove un  meuble ancien que j’ai déniché dans le grenier poussiéreux de mes parents. C’est un « bonheur du jour », petit secrétaire destiné à la correspondance. Cela fait maintenant près de trois semaines que je remets à neuf ce ravissant petit meuble. Il est réjouissant de voir réapparaître les nervures du bois et de percevoir son odeur. Je laisse un moment planer mes pensées et lève les yeux. Par la fenêtre ouverte, me parviennent le gazouillis des oiseaux, la sourde rumeur de la ville et le carillon de Ste Eulalie. ...

LE CABINET

. LE CABINET C’est un petit endroit appelé cabinet, Le lieu privé de toutes les co mm odités, Où l’on se tient assis lorsqu’on est chagriné, Le petit coin recherché pour l’inti m ité. Ce n’est pas un cabinet de curiosités, Ni l’excellent cabinet m i nistériel, Encore m oins le cabinet de l’indignité, Tout si m ple m ent, c’est le cabinet essentiel. Celui où naît par f ois la m atière de l’écrit, Le fonde m ent m ê m e de la sé m antique, L’e m place m ent pour pousser un cri, Lorsqu’enfin le bon m ot survient, artistique. Le cabinet, depuis Versailles jusqu’à nos jours, S’est m éta m orphosé sans ostentation, Pour voir des objets rares, on fait le détour, Ce sont m es m ots et m es élucubrations.                                      ...