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SOLSTICE


Blondes sont les moissons,  en fête du solstice,
Sur les planchers vibrants, valsent tous les danseurs,,
Au creux des longs chemins, flânent les promeneurs,
Près des coteaux roussis, l’amour est subreptice.
 
 
 
 
J’ai croisé ton regard, belliqueux armistice,
Nous avons fait serment d’oublier nos malheurs,
En nous aimant toujours, sans perdre nos valeurs,
Celles du bon vouloir refusant l’injustice.
 
Sous l’arbre des tourments,  à l’ombre des aïeux,
Les astres scintillants illuminent les cieux,
Nous vibrons corps à corps, passion amoureuse.
 
Terre de nos enfants, songe de l’avenir,
Des feux de la Saint-Jean,  naît coutume heureuse,
Séquence émotion,  flamme du souvenir.
 
 
 
 
 
 

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LE LAC

Te rappelles-tu nos errances,   Au bord du chemin sinueux, Partage d’amères souffrances. Au bord du chemin sinueux, Reviennent nos viles paroles, Echo perfide et vénéneux. Reviennent nos viles paroles, Reflets émeraude du lac, Fleurs aux somptueuses corolles. Reflets émeraude du lac Une ride nait en surface, Fugitif dessin du ressac. Une ride nait en surface Formant joli trait d’union, Viens près de moi que je t'enlace ! Evitons la désunion…

HYPNOSE

Prix Paul Verlaine Juin 2011 Dort mon jardin secret, la mémoire encor vive,    Un souffle me conduit, je remonte le temps, Lors de mes jeunes ans, en saison de printemps, Je flâne près de l’eau, en restant sur la rive, Un orage survient, je me sens si craintive, Mon cœur se fait tambour, chamade en contretemps, Je chute dans le lac, étrange passe-temps, Un quidam maussade déambule en coursive. Je me noie en ces eaux, fatales inerties, L’image du bonheur s’imprime en facéties, Frôlement du néant troublé par maints appels, Sauveur de nulle part, ange tant bienvenu, L’homme s’en est allé, demeurant inconnu, Parfois certaines nuits, je rêve aux archipels. Anne STIEN    

LA PREUVE DU CONTRAIRE

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