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ET SI LA TERRE N'ETAIT PAS RONDE...

Après tout, les anciens avaient peut-être raison !
Si la planète bleue était plate, on pourrait traiter son encéphalogramme et le faire repartir d'un bon pied !
Si elle n'était pas ronde, on enverrait les malfrats, les terroristes et les criminels dans le vide sidéral en profitant d'un cyclone baptisé de frais sur réservation payante ! 
Le comble du comble serait de défier un jardinier prétentieux d'aller faire rougir les tomates dans le jardin du bout de la terre.
Mais voilà, elle est ronde, elle est même gironde, la terre, sphérique, avec un périmètre inchangé. Mais ... Supposons qu'une chauve-souris joue avec votre digicode  et entre en battant  de l'aile ! Elle n'irait pas bien loin, la terre s'arrête dans un cul de sac, et hop, la chauve-souris plongerait dans le néant ! Ce serait pratique mais aussi très dangereux, ce sombre fossé, ce gouffre insondable, ce Charybde sans Scylla,
l'enfer tout simplement...
Mais l'enfer, on lui met tout sur le dos... Ca doit chauffer dans les entrailles de la terre qui n'a pas enfanté de fruit un tant soit peu béni...
Je ne tourne pas rond, ni dans le sens des aiguilles d'une montre, ni dans l'autre sens.
Je ne suis qu'une éolienne de la première heure et tant pis si à l'ouest, il n'y a rien de nouveau, sauf  le gâchis et la consommation irréfléchies des énergies premières. Alors, je tourne en émettant ma plainte monocorde...
Accrochez-vous aux cordages des grands voiliers avant qu'ils ne se rompent, érodés, distendus, mouillés par les vagues déferlantes, hérissés de noeuds marins, ensanglantés par les pendaisons assassines des dictatures, usés par les trahisons et les secrètes tractations, tranchés par les rançons aux mains liées...
Voguent les galères des forçats de la terre ...
dans ce "MONDE BARBARE".



Ils bâtissent d’immenses tours
Hommes vaniteux et immondes
Décimant l’être alentour
Forçat des terres moribondes

Ils hérissent de barbelés
Les rues sanglantes de honte
Occupant terres violées
Avec d’ignobles mastodontes

Ils déchaînent maintes tempêtes
Révolutions et massacres
Charniers des tortures secrètes
Fards des complots et simulacres

Ils sèment partout la terreur
Le génocide d’une ethnie
Le sort barbare de l’horreur
La dictature tant honnie

Ils masquent l’objectivité
Règnent sur l’info en credo
Endorment la sagacité
Ourdissent turpides complots

Leurs certitudes sont indues
Ancrages aux leurres du monde
Désespérances étendues
Triste planète vagabonde

Anne



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LE PAYS DE THELLE

Les vertes collines demeurent souvenir Fécondes et riches de coutumes fières Maintes branches fleuries, entêtant élixir, Ornent certains chemins aux talus de bruyères Les sentiers en sous-bois inclinant au soupir Offrent au promeneur des virées buissonnières Dans les petits jardins frémissant au zéphyr Les amours éclosent, fleurs aux boutonnières Les lacets des coteaux avivent le désir A Gaïa de s’unir sans regret ni œillères Jusqu’à la fin des temps nimbés de plaisir Ces folles errances par l’intime loisir Enrichissent l’âme perdue en ses prières Belle plénitude d’un serment sans faillir

HYPNOSE

Prix Paul Verlaine Juin 2011 Dort mon jardin secret, la mémoire encor vive,    Un souffle me conduit, je remonte le temps, Lors de mes jeunes ans, en saison de printemps, Je flâne près de l’eau, en restant sur la rive, Un orage survient, je me sens si craintive, Mon cœur se fait tambour, chamade en contretemps, Je chute dans le lac, étrange passe-temps, Un quidam maussade déambule en coursive. Je me noie en ces eaux, fatales inerties, L’image du bonheur s’imprime en facéties, Frôlement du néant troublé par maints appels, Sauveur de nulle part, ange tant bienvenu, L’homme s’en est allé, demeurant inconnu, Parfois certaines nuits, je rêve aux archipels. Anne STIEN    

Présentation recueil REVES D'AILLEURS

Dans ce recueil, l’auteure, Anne Stien, aborde tous les thèmes. L’amour, la passion, la haine, la violence mais aussi la vie en ce qu’elle a de plus précieux, loin des artifices et des bassesses. Tout est dit quand s’expriment l’émotion, la tendresse, l’émerveillement devant la splendeur de la nature, son éphémère beauté, tout au long des saisons.  Ainsi, s’agissant d’un poème intitulé « Le pays de Thelle », on peut lire : « Les sentiers en sous-bois inclinant aux soupirs Offrent aux promeneurs des  virées buissonnières. Dans les petits jardins frémissant au zéphyr, Les amours éclosent, fleurs aux boutonnières ». Quelques textes poétiques viennent clore ce recueil paru aux Editions Langlois Cécile sous le numéro ISBN 979-10-93510-04-0 au prix de 13 €.  http://www.editionslangloiscecile.fr