Accéder au contenu principal

RIEN NE VA PLUS;;;

Rien ne va plus, je ne vous dis que ça ! Le 11 Novembre était houleux, en Bretagne c'est un ouragan de protestations et de mécontentement, dans le Berry, la chasse est souffreteuse, les fromages ont un goût amer, en Corse, sauf pendant la sieste, on revendique des emplois pour ne rien faire, dans le Lubéron, on boude, en Touraine, les châteaux font grise mine, dans le Nord, on baisse le chauffage, bien que sous les pavés, l'enfer existe, dans l'Est, on ouvre toujours plus d'estaminets, à Marseille, les truands font  grève, on veut leur imposer une ligne de conduite, en Béarn, on chauffe la garbure, point de poule au pot, en Normandie, les vaches font du lait caillé ...
Oui, nous sommes tous mécontents, inquiets, et matraqués par une fiscalité injuste et excessive alors que les bourses sont vides et que l'on se demande comment et sous quel joug totalitaire nous survivrons.
Je croise tous mes doigts pour que l'issue soit heureuse.
Gardons-nous d'un pessimisme outrancier mais ...

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

HYPNOSE

Prix Paul Verlaine Juin 2011 Dort mon jardin secret, la mémoire encor vive,    Un souffle me conduit, je remonte le temps, Lors de mes jeunes ans, en saison de printemps, Je flâne près de l’eau, en restant sur la rive, Un orage survient, je me sens si craintive, Mon cœur se fait tambour, chamade en contretemps, Je chute dans le lac, étrange passe-temps, Un quidam maussade déambule en coursive. Je me noie en ces eaux, fatales inerties, L’image du bonheur s’imprime en facéties, Frôlement du néant troublé par maints appels, Sauveur de nulle part, ange tant bienvenu, L’homme s’en est allé, demeurant inconnu, Parfois certaines nuits, je rêve aux archipels. Anne STIEN    

LE BONHEUR DU JOUR

Je m’appelle Yves mais tout le monde m’a surnommé Yvon ou, quand je suis en colère, Yvan le Terrible. Il paraît qu’il a existé. Il a même été tsar de Russie. Moi, Yvon, je travaille le bois. J’aime son odeur, son toucher et sa belle allure quand j’en ai fini avec lui. Il faut préciser que je suis ébéniste et heureux de l’être. J’ai la faculté d’exercer un métier où je me réalise pleinement. C’est à la fois une activité et un plaisir. En ce moment, je rénove un  meuble ancien que j’ai déniché dans le grenier poussiéreux de mes parents. C’est un « bonheur du jour », petit secrétaire destiné à la correspondance. Cela fait maintenant près de trois semaines que je remets à neuf ce ravissant petit meuble. Il est réjouissant de voir réapparaître les nervures du bois et de percevoir son odeur. Je laisse un moment planer mes pensées et lève les yeux. Par la fenêtre ouverte, me parviennent le gazouillis des oiseaux, la sourde rumeur de la ville et le carillon de Ste Eulalie. ...

LA PREUVE DU CONTRAIRE

Il fit asseoir sa cliente. Le pire était devant lui. Douillette, bavarde, insupportable, elle le saoulait de propos ordinaires. La pluie et le beau temps venaient en premier. D’habitude, il s’arrangeait pour écourter au maximum ce flot d’insanités, mais aujourd’hui, il avait été imprévoyant et son assistante était en congé. Les fameux RTT dont on ne savait jamais quand ils allaient vous tomber dessus et combien il en restait. Il lui cloua le bec en introduisant l’aspirateur dans la bouche édentée à l’haleine pestilentielle. Il portait deux masques superposés parfumés à la citronnelle. Cela lui chatouillait le nez. Il avait parfois des envies de meurtre… Quelle raseuse ! A chaque séance avec elle, il se demandait comment il allait tenir le coup. C’était un challenge. Il avait tenté de la refiler à son associée. Mais cette dernière, fine mouche, avait éventé le piège. Il s’était donc vu dans  l’impossibilité de se débarrasser d’elle, à moins que … L’image de la seringue qu’...