L'orage vient de gronder, la pluie tropicale s'est abattue, je me suis jetée à l'eau. Au sens figuré ! J'ai dit tout ce que je pensais, ça ne s'arrêtait pas, c'était ahurissant. J'ai vidé mon sac, Et quand je vide mon sac (au sens propre), il y en a pour un moment. Alors je prends mon temps, je fais l'inventaire, je lève les bras au ciel, je fais les cent pas, ne trouvant pas le mot parfait, celui qui résumerait tout mon charivari. Mais voilà que le trop plein s'est déversé et que les larmes, d'abord discrètes, se sont transformées en un torrent dévastateur. Mon sac est vide. Je me retrouve seule devant un tas d'arguments impuissants à satisfaire les uns et les autres. En soupirant je remplis mon sac et fais le vide dans ma tête. Qui va piano va sano !
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