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CINEMA D'HIER ET D'AVANT-HIER

Hier et avant-hier, c'était quand ? Juste avant le tsunami provoqué par la "nouvelle vague", celle où surfaient les Chabrol, Truffaut, Rhomer, Malle, l'inénarrable Godard, Jacques Tati achevait Mon oncle. La Cinecitta était une institution indétrônable où se croisaient les légendaires figures du cinéma italien, le flamboyant Visconti, le talentueux Scola, le munificent Antonioni, l'immense Fellini.... Il y avait déjà Autant-Lara, Carné, Clouzot et de Sica, Rossellini sans compter les monuments d'Outre-Manche, Hitchcock, Ford, Attaway, Hughes ... Quant aux comédiens, ils ont laissé l'empreinte de leurs talents notamment sur un trottoir de la cité des Anges, Tous ont interprété leur rôle avec passion au cours de leur éblouissante ascension dans le ciel hollywoodien où leur étoile scintille pour l'éternité. Que dire des stars du grand cinéma telles que Sophia, Gina, Antonnella, Claudia, Romy, Brigitte, Anouk, Michèle, Ingrid, Grace, Ma

SOUFFLE D'AMOUR

D'ores et déjà, je prévois l'absence, La solitude, silence du cœur, Amertume, belle indifférence, Déclin de l'amour, ce deuil sans lueur. D'ores et déjà, je subis l'outrage, Profonde douleur, aux sanglots éteints, Le regard baissé, ignorant la rage, Car tu n'es plus là, depuis ce matin. D’ores et déjà, ton odeur j’oublie, Douce vengeance, vile trahison, Tes pas s’effacent, triste anomalie, Le froid me glace,  longue pâmoison. D’ores et déjà, j’erre dans les limbes, Je ne souffre plus, je ressens la paix, De l’auréole mon esprit se nimbe, Je suis un ange,  j’en porte le faix.  D’ores et déjà …

ICI BAS

Qu'on se le dise, ici bas, on ne vole pas haut ! Petits potins, ragots de toutes sortes, calomnies, harcèlements, complots, voilà de quoi s'inspirer  d'une réalité affligeante. Je veux parler de ceux qui nous gouvernent en utilisant toutes les vieilles ficelles un tant soit peu érodées par l'usage immodéré qui en est fait. Mais cela concerne seulement (c'est déjà trop) une partie de la classe politique. Ce mauvais portrait déteint sur les responsables (mais pas coupables) à peu près honnêtes et dignes d'être élus. Un sourire, un bon mot, des mains serrées, des promesses non tenues, l'état de grâce, de nos jours, dure à peine une heure car on s'aperçoit vite de la duperie. Je ne vise personne mais je me souviens des discours d'aujourd'hui et d'hier. Le détachement pour les mots d'aujourd'hui, trompeurs et inconsidérés en opposition au credo fondamental qui nous était asséné sur le petit écran en noir et blanc, fait un contrast

UN SIECLE TROP TARD

Roman de Stéphane Loiseau Aux Editions Durand Peyroles Un étrange navire est commandé par un mystérieux milliardaire indien. Alex, entrepreneur de chantier naval au bord de la faillite, signe ce contrat en dépit des exigences de délai de livraison extrêmement court. Une atmosphère d’aventure sur un fond nostalgique du passé nous entraîne dans le sillage du paquebot. On y rencontre Dino, inquiétant et fuyant on ne sait quelle vérité. Virginia hante les coursives d’un bateau à l’identique naviguant en 1923. Les destins parallèles se frôlent, se perdent jusqu’à l’ultime dénouement. L’auteur, doté d’une imagination fertile, embarque à son bord ses lecteurs ravis du voyage en leur faisant découvrir les secrets d’un siècle révolu enfouis dans les grands fonds marins. Le style, le thème du livre donnent à nos rêves des brumes venues d’ailleurs aux couleurs inconnues. Enfin, il faut citer les œuvres précédentes de Stéphane Loiseau, à savoir Une bulle de verre dans l’or

CRITIQUE DU ROMAN DE MONIQUE DOUILLET "APRES LE 11 MARS"

J’ai malicieusement envie de dire, là tout de suite, qu’après le onze mars, il y a eu le douze (du même mois). L’auteure ne m’en voudra pas...Elle aime rire de tout, c’est l’une des ressources naturelles que nous avons en commun, bien que, parfois, les larmes nous montent aux yeux devant le spectacle de l’humanité courant à sa perte en se voilant la face sur tout ou à peu près. J’en reviens au livre de Monique Douillet. Le titre est déjà en lui-même une interrogation sur l’avenir de la planète. Plusieurs personnages vont vivre leur aventure humaine par le truchement de mails, tissant peu à peu un lien entre eux. Il y a Shoko, Erell, Julien... On apprend à les connaître au fil du temps et des évènements. L’actualité, les revirements, les mensonges politiques donnent au roman une réelle analyse de notre époque où le pire côtoie le meilleur. Monique Douillet, un nom à retenir. « Après le 11 Mars » un livre à découvrir. aux Editions Langlois Cécile  Le 12 Octobre 2013 A

BIO et BIBLIO

         A PROPOS… Je suis née à Roubaix dans le nord. J'y ai très peu vécu quoique l'empreinte familiale soit toujours présente sur ces terres longtemps vouées à la mine et au textile. Aujourd'hui, les corons tombent en ruine, l'herbe folle envahit les murs lézardés, comme autant de souvenirs déchirants parmi lesquels surgissent les visages noirs de charbon et les yeux clairs des mineurs de fond. Mes arrière-grands-parents connurent les affres de la mine, les grèves et le grisou. D'un grand père limonadier dont je garde précieusement l'enseigne aux tons acidulés, je revois les images et j'entends le bruit des bouteilles entrechoquées. La carriole à cheval traverse parfois mes rêves et les roues en bois font sur le pavé un bruit sourd. Mon enfance, encore si présente, est synonyme de paysages brûlés par un soleil impitoyable, aux dunes blondes et aux oueds asséchés. Les figuiers de barbarie dardent leurs épines tandis qu'à l'ombre des palmiers

AH SI J' ETAIS RICHE

En France, nous avons l'argent honteux et suspect. Toutes les personnes quI se sont enrichies par leur investissement personnel, que ce soit en tant qu'entrepeeneur ou en tant que financier, sont montrées du doigt. On leuri prend les trois quarts de leurs gains. Bien sûr il existe les filières pour l'évasion fiscale mais cela est illégal. Pourtant, ce sont ces gens-là qui font tourner l'économie. Alors les cadres moyens et les employés et ouvriers devraient prendre en compte leur tranquiliité d'esprit et leur salaire régulier. Ce n'est pas un inconvénient mais un avantage que d'être dégagé des soucis que cause une entreprise à propos du carnet de commande, de la balance comptable etc..., Je n'évoquerai pas ici les régimes spéciaux des fonctionnaires et autres corporations (sénateurs, députés, ministres et j'en passe). Tou compte fait, ISF ou pas maintenant on y est vite si on est propriétaire), il faut être fier de ce que l'on a réalisé et Em

Babelio et moi

AnneStien 5 citations Découvrir cet auteur sur Babelio.com

VOUS DORMEZ LA NUIT ?

Rien ne nous dit que cette nuit sera pleine de songes métaphoriques, de rêves prémonitoires ou de cauchemars haletants. Seraient-ce la pleine lune qui joue avec nos nerfs, la lune rousse qui rend fou, la lune noire qu'il faut fuir pour éviter le mauvais oeil ?  Oui mais comment savoir si le sommeil va s'emparer de nous en lisant Kafka dans ses métamorphoses ou Zweig dans sa lettre à une inconnue. Les lignes se mettent à danser, les yeux se ferment, le livre choit en douceur sur la couette ... La réalité s'efface insensiblement pour laisser place au rêve. Les noctambules le savent bien qui vont se coucher quand d'autres se lèvent pour aller travailler. Combien de mots, de vers et de rimes ont sombré dans la nuit sans jamais refaire surface. Personne ne pense aux mots dont le naufrage est irréparable. Pourtant la nuit et le jour ont fait un pacte, ils se suivent inexorablement sans que ce cycle ne s'interrompe. Le mystère de l'existence de la terre et des hom

L'AVEU

Sur l'écran noir de mes nuits blanches, j'ai écrit un paragraphe indéchiffrable. Est-ce une réminiscence de l'Aveu de Costa Gavras, film dans lequel Montant est torturé au cours d'interrogatoires stupides et incessants ? Le langage codé figurant sur ma page vierge résulte-t-il des arcanes kafkaïennes au centre desquelles se trouve prisonnier le personnage principal qui doit avouer l'inavouable, sans qu'il sache ce qu'il doit accepter de confesser. Emblème de toutes les dictatures, le scénario démontre que l'innocence n'existe pas et qu'il faut avouer n'importe quoi y compris des faits inconnus complètement étrangers à soi. On comprend alors que les dictatures, quelles qu'elles soient, fonctionnent d'abord sur le mensonge, la terreur, la torture, le crime. Les pierres du mur de Berlin renvoient encore aux slogans de liberté lorsque le sinistre édifice tomba sur ordre des dirigeants est-ouest... Rien n'est épargné aux peuples, ni

LES ASSISES

Les « assises » sont postérieures à tout évènement digne d’un débat. A remarquer que les protagonistes sont tous assis en cercle plus ou moins concentriques !  Si on prend pour exemple les gradins, comme l'hémisphère de l'assemblée nationale, la localisation droite, centre, gauche, a enfermé les esprits des députés plus ou moins dépités, dans des clivages inter-directionnels limitant leur vision au nombril de tout un chacun, à savoir qui, du centre, de la gauche, de la droite sera élu au prochain tour. Les sièges de ces "assises" étant éjectables, les z'élus font attention à leurs flancs, droite ou gauche, tout en gardant une ouverture au centre, histoire de pouvoir retourner leur veste. Mais je m'égare... Les écrivains, eux, n'ont pas de veste, leur maigre revenu ne le leur permet pas ! Ils ont leur dernier livre sur la table et attendent des lecteurs improbables. A droite, un parcours fléché de désillusions en chute de moral, on peut rêver des chutes

Extrait du roman "LES IMPOSTURES" (en cours d'écriture)

"... Ils me toisent d’un air hautain. Un regard assassin, des rires étouffés, des messes basses, je suis mise à l’index. Eux, je les mets dans le même panier. Un panier de crabes. Ils se vantent, fanfaronnent et jouent les durs. En réalité, ils prendront la suite de leur père, c’est presque mathématique. Ils ne fréquentent que les filles de bourges, aux mollets épilés, le sourire en coin, paradant dans leurs fringues de chez machin-chose. Eux, je les provoque parfois, avec mes tenues trash, mes décolletés plongeants et mon air effronté. Ils détournent avec hypocrisie leurs yeux luisants de convoitise. Je sais exactement à quoi ils pensent. Ils peuvent se brosser !"...

LES MENSONGES

LA NUIT JE MENS Texte inspiré d e la chanson de Bashung Mes rêves me rêvent Mon ombre sur le ciment S’embrase dans une rave J’ai perdu le contrôle La fumée est un voile Suis-je drôle Je me mets à poil Les keufs sont bourrés Je cours jusqu’aux fourrés Avec quelques voleurs Et un porte-bonheur Malgré certaines ardeurs Mais ce n’était qu’un leurre Au voleur, au voleur Poudre d’escampette Un solo de trompette Me voilà au violon Pour un temps assez long !

D'ORES ET DEJA

D'ores et déjà, je subis l'outrage, L'angoisse en tenaille, le mot vain, Le regard baissé, je redoute l'orage, Mais tu n'es plus là, depuis ce matin.   D’ores et déjà, ton départ je pleure, En sanglots longs, mes jours empoisonnés, Le chagrin vif,   la notion de l’heure, La nuit sans sommeil, rêves surannés.   D'ores et déjà, je prévois l'absence, La solitude, le silence du cœur, L'amertume, ta belle indifférence, Le déclin de l'amour, deuil sans lueur.   19092013  

PREMICES DE L'AUTOMNE

Je cherche l'inspiration en mon jardin fleuri et parfumé. De grosses gouttes de pluie s'écrasent sur les feuilles et les pétales. Ces derniers ainsi visités ploient sous la charge. Le ciel est bas, pas même l'amorce d'un petit coin azur. Les nuages font une course perdue d'avance. Leurs larmes célèbrent la fin de l'été indien. Autour de moi, le silence n'est troublé que par l'imperceptible tambour musical de l'ondée. Quelques feuilles mortes jonchent l'herbe qui reverdit peu à peu. Voici que s'annonce l'automne...

ENTRE CHIEN ET LOUP

Qui ne connaît pas cette expression ? Elle apparaît en France au cours du XIIIème siècle. Dans l'Antiquité, on remarque dans un texte du IIème siècle, l'explication suivante : "Quand l'homme ne peut distinguer le chien du loup". Le chien est un guide et il symbolise le jour. Le loup représente une menace. Il évoque davantage la nuit. Jour et nuit, entre chien et loup, nous poursuivons notre quête existentielle. Peu importe finalement si nos pensées surgissent la nuit ou le jour. L'essentiel est de continuer à réfléchir et à agir. J'ajouterais que si les ennemis pactisaient entre chien et loup, la paix pourrait régner en plein jour sous le soleil et à la barbe des belligérants... D'ailleurs pourquoi porter ce signe distinctif avec autant de parti pris ? Charlemagne portait la barbe fleurie, lui ! Et d'ailleurs, bien avant Jules Ferry, il rêvait d'une école pour tous ! Loin des fanatismes de tous bords, j'ajoute que les va-t-en guerre, e

SOLSTICE

Blondes sont les moissons,   en fête du solstice, Sur les planchers vibrants, valsent tous les danseurs,, Au creux des longs chemins, flânent les promeneurs, Près des coteaux roussis, l’amour est subreptice.         J’ai croisé ton regard, belliqueux armistice, Nous avons fait serment d’oublier nos malheurs, En nous aimant toujours, sans perdre nos valeurs, Celles du bon vouloir refusant l’injustice.   Sous l’arbre des tourments,   à l’ombre des aïeux, Les astres scintillants illuminent les cieux, Nous vibrons corps à corps, passion amoureuse.   Terre de nos enfants, songe de l’avenir, Des feux de la Saint-Jean,   naît coutume heureuse, Séquence émotion,   flamme du souvenir.            

LE VENT D'AUTAN

A travers les sommets, souffle le vent d'Autan, S'envolent mes soucis, mon cœur est palpitant, Je toise l'horizon, à mon corps défendant, Rien ne m'arrêtera, pas même l'occitan, Ni mon tempérament, frivole et inconstant, J'entends le carillon, rythmant l'heure d'antan, Mes souvenirs s'en vont, demeure l'important, Allène en mon esprit, la maison de Lezignan... Anne Stien 25042013

Petits délires entre amis

Devinez qui j'ai aperçu ce matin, filant comme un lapin dans les fougères ? Je vous le donne en mille et même en cent ! A vrai dire, j'en suis encore toute retournée ... Diable, ce personnage tant décrié, tant aimé, tant sublimé, ce tyran, cet empereur par lui-même adoubé, ce Corse à l'accent appuyé, entouré de sa tribu, celle dont on a chuchoté sur tous les tons, qu'elle n'était pas distinguée ni érudite, ce symbole encore vivant que les grognards et les hussards ont accompagné dans ses guerres sanglantes, que faisait-il à l'aube dans les bois ? Vous plaiderez sans doute en sa faveur si vous avez le cœur tendre. Moi-même, je déplore tout ce tapage que l'on a fait lorsqu'il s'est agi d'analyser les restes du monarque afin de déterminer si empoisonnement il y avait eu. Mais on déclara que l'arsenic prélevé dans les cheveux du défunt, était normalement dosé et ne pouvait avoir contribué au décès de celui-ci. Le généralissime Pierre de